05/12/2011 (B633) LDDH : Mauvaise gouvernance en république de Djibouti : le FMI tire la sonnette d’alarme après la Banque Africaine de Développement (BAD).


Le Président
DIFFUSION D’INFORMATION DU 2 DECEMBRE 2011
Mauvaise gouvernance
en république de Djibouti :

le FMI tire la sonnette d’alarme après la Banque Africaine de Développement (BAD).

Dans deux jours exactement le 7 décembre 2011, le FMI rendra son verdict sur l’opacité des gestions financières (diplomatiquement sur le vol à outrance « des pirates des fonds et des biens sociaux par la clique de l’individu Ismaël Omar Guelleh».

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Faut-il rappeler que ces Pirates dont (une majorité d’entre eux sont des originaires ou natifs d’Ethiopie) ont ruiné l’Etat de Djibouti avec tous les risques prochains d’une cessation de paiement des salaires des fonctionnaires ou agents de l’Etat.

Reste à savoir si les forces armées seront épargnés, car les menaces de Coup d’Etat se font entendre.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) :

  • Rappelle que, depuis le 8 avril 2011, le pays est dirigé par un dictateur-pirate qui s’est accaparé du pouvoir par un Coup d’Etat militaro électoral ;
  • Rappelle que, les banques de premier rang comme la Banque Populaire (BRED) va très bientôt lever l’ancre car cette banque tout comme la Banque de l’Indochine succursale du Crédit agricole qui a déjà quitté le pays et a cédé ses actions à une banque de troisième (3ème), ne peuvent plus accepter les transferts pour des blanchiments d’argent en provenance de la mafia régionale sans aucune discrétion et garantie pour les opérations bancaires à hauts risques pour leur crédibilité de banque de premier (1er) rang et les risques de .poursuites pénales.
  • Rappelle que, Maître Arnaud Montebourg suit parfaitement les opérations frauduleuses et en tant que défenseur des droits fondamentaux, je ne peux que lui demander avec insistance, malgré ses occupations importantes à la campagne présidentielle de l’année prochaine au côté du candidat socialiste Hollande, nous lui demandons d’accorder une attention urgente sur les opérations bancaires d’une mafia régionale qui a pignon sur plusieurs banques de troisième et quatrième rang, en République de Djibouti qu’il connaît bien car il a été Président du Groupe d’amitié parlementaire France-Djibouti.
  • Rappelle que, discrètement le FMI a fait depuis quelques années des recherches sur certaines opérations financières et monétaires occultes de la Banque Centrale de Djibouti dirigée par le frère de la première dame épouse du dictateur au pouvoir. Toutefois les recherches du FIM font partie des secrets bancaires mais sont accessibles à certaines juridictions spécialisées et quelques organisations de surveillance des opérations des pirates et des membres de la mafia.
  • Consciente que, depuis 1999 tous les rouages de l’administration sont verrouillés, que le pouvoir législatif, le pouvoir judiciaire sont totalement verrouillés, que la liberté de communication et de la presse libre sont totalement bloqués, que de facto, l’état d’urgence est de rigueur et s’aggrave de jour en jour avec tous les risques d’une guerre civile à nos portes avec des distributions d’armes à une milice à la solde de la SDS ;
Par conséquent
  • La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) lance un appel pressant à la communauté nationale et internationale d’agir et de poursuivre l’individu Ismaël Omar Guelleh et sa clique pour des opérations mafieux et des crimes organisés et alliance à la mafia régionale et surtout pour ses crimes contre l’humanité.
  • La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) demande au FMI, à la BAD ainsi qu’à la Banque Mondiale de resserrer l’étau financier en suspendant rapidement toutes aides ou prêts bancaires, tout en lançant des poursuites contre ce régime des pirates des fonds publics alimentés à 42% par les dons, assistance et supports financiers en provenance de l’Extérieur.

NOEL ABDI Jean-Paul