13/12/2011 (B634) LDDH : La Juge de la Cour Suprême va-t-elle continuer à entendre des victimes de la dictature dont les accusations changent constamment de motifs et sans la présence d’avocats ?


Le Président

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 13 DECEMBRE 2011

La Juge de la Cour Suprême va-t-elle continuer
à entendre des victimes
de la dictature
dont les accusations changent constamment
de motifs et sans la présence d’avocats ?

Hier la juge d’instruction de la Cour Suprême a entendu le Juge MOHAMED CHEICK SOULEIMAN CHEICK MOUSSA sans avocat, qui a été radié par le ministre de la justice et consorts jeudi dernier alors qu’il était déjà incarcéré à la sinistre prison de Gabode, sans que son immunité de juge du siège soit levée.

Faut-il rappeler que dès son incarcération le Juge MOHAMED CHEICK SOULEIMAN avait demandé à Maître Fadouma et aux membres du Barreau, l’assistance de deux avocats commis d’office.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) dénonce avec vigueur ce refus aux colorations politiques, dicté au Barreau par le ministère public

Aujourd’hui 13 décembre 2011, vont comparaître à la Cour Suprême les deux défenseurs des droits de l’Homme, membre de la LDDH et journalistes et correspondants de « La Voix de Djibouti ».

HOUSSEIN ROBLEH DABAR et FARAH ABADID HILDID sont aussi des personnalités politiques membres de l’UAD qui militent depuis plus de vingt (20) ans contre les deux régimes dictatoriaux qui se sont succédés et qui règnent par la force et la terreur en République de Djibouti, tout en violant allégrement la Constitution et constamment le Code des procédures pénales, tout en détournant les fonds publics et sociaux, sans oublier les tortures et autres Crimes Organisés.

La Ligue Djiboutienne des Droits Humains (LDDH) est très préoccupée des risques de voir Houssein Robleh et Farah Abadid sans avocats car la Juge d’instruction de la Cour Suprême qui les a mis en liberté contrôlé jusqu’à présent n’aurait pas remis à leurs deux avocats la totalité des dossiers.

Difficile à plaider et défendre ses clients dans ces conditions en violation du Code de Procédure Pénale.

NOEL ABDI Jean-Paul

Ci-après les communications de la LDDH sur les arrestations arbitraires et dont les motifs d’incarcérations varient de jour en jour.pour les trois victimes du régime pour un soit disant délit de presse suite au communiqué de presse du juge MOHAMED CHEICK SOULEIMAN.

Aucune des trois victimes du régime n’est assistée par un avocat.

Chronologie par thème

Liste des communications de la LDDH

Harcèlements et répressions des Journalistes Défenseurs des Droits de l’Homme ;Communiqué de presse du 22 décembre 2011 Attention au régime agonisant…

– 24 novembre 2011 les Tortures morales et atteintes à la Dignité Humaine ;

– 24 novembre 2011 arrestation arbitraire d’un Juge et deux Journalistes membres du Conseil National des Droits de l’Homme affilié à la LDDH ;


26 novembre 2011 tortures et fausses incriminations sur ordre du premier magistrat…


1er décembre 2011 témoignage de torture par la police politique (SDS) à l’égard du défenseur des droits de l’homme et journaliste Houssein Robleh Dabar
Harcèlements et répressions d’un Juge du siège ;


6 décembre 2011 les violations des droits des magistrats
– 8 et 9 décembre 2011 refus du magistrat illégalement et arbitrairement incarcéré de ses rendre au ministère de la justice car sans avocat