14/12/2011 (B634) Chaos : un poème proposé par un lecteur

Chaos

Comme si la Ka’aba, ils l’auraient saccagée,
Se riant de leur douleur, ils les ont roués des coups,
Qu’on ne donnerait pas aux bêtes enragées,
S’acharnant à briser leur honneur par le cou.

Au coeur d’une prison, de sinistres chargées,
Eut lieu, ce drame qui pour tous, est hors de coût.
Tant la bestialité, qui y fut engagée,
Provoque des lésions sans baume qui le coud.

Qui peut parler d’etat de droit, quand tel gendarme,
Que n’ont apitoyé ni les cris, ni les larmes,
De ses victimes erre en toute impunité?

Sevrés de mille droits, on ne vit plus mais triche.
D’un tel fait vient le chaos partout qui pousse en friche,
Gavant notre langueur de jouir nos libertés.