31/12/2011 (B637) Chronique du Sergent Ariko. La prochaine allocution du super- menteur sur la RTD.

2011 : le bilan d’un désastre annoncé

Je tiens à souhaiter, une très bonne année 2012, à l’ensemble de la nation djiboutienne (y compris à la diaspora djiboutienne installée dans les pays occidentaux).

Mes vœux vont aussi à Jean-Loup Schaal, à sa famille ainsi qu’aux collaborateurs bénévoles de l’ARDHD. L’hommage va aussi à Jean-Paul Noël Abdi, Daher Ahmed Farah, Mahdi Ibrahim God, ina Andoleh qui vit au canada, Ali Coubba, Kassim Ahmed Dini, Ahmed Youssouf, Souleiman Farah Lodon, Farah Abadid et Houssein Farah Dabar.

Ma pensée va aussi à nos amis qui croupissent dans les geôles de la prison de Gabode.

Mes Douas vont aussi aux Djiboutiennes et aux Djiboutiens en particulier les malades, victimes de ce régime irresponsable qui a décidé de les tuer tous sans exception en les privant des soins appropriés.

Ma pensée va aussi à cette jeunesse djiboutienne meurtrie qui se débat dans la misère à Djibouti.

A tous Inch Allah la victoire et l’aide de Allah est proche. Ce n’est qu’une question de temps.
__________________________________________

L’année 2011 se termine à Djibouti comme elle a commencé. Le peuple djiboutien n’a pas cessé de souffrir de la répression tous azimuts dont le régime et son chef s’enorgueillissent aujourd’hui.

C’est un bilan désastreux.

Et bientôt sur les ondes, le petit dictateur va nous assommer avec ses mensonges.

Il va parler des points positifs comme l’interconnexion des réseaux électriques entre l’Éthiopie voisine et Djibouti. Il oubliera de dire bien sur, que son cousin, patron de l’EDD, a refusé de baisser le prix du KWH, multipliant ainsi les profits dans ce service public, qui finance directement les plus hautes autorités et leurs familles.

Peu importe à Guelleh que les Djiboutiens continuent de mourir à petit feu.

Le super menteur a bien mérité son nom.

Il avait promis du travail à tous ses compatriotes, des nouveaux chantiers, des nouvelles implantations industrielles. Bref, il avait promis à chacun de meilleures conditions de vie que celles qu’a laissées le vieil Hassan Gouled… Mais les Djiboutiennes et les Djiboutiens ne font plus confiance à ce chef, échaudés par les nombreux rendez-vous manqués avec un imposteur qui assiste en spectateur à la descente aux enfers du pays sans ne jamais réagir.

Djibouti est devenue une poudrière, qui peut exploser à tout moment.

Que reste-t-il au super menteur ?

Rien à part une petite armée réduite de courtisans.

Il semble que super-menteur n’ait pas apprécié le mariage en urgence de sa fille en France, mais il n’avait pas les moyens de s’y opposer. Le Khat qui avait été commandé pour les retrouvailles de la fille et du père est arrivé avec beaucoup trop de retard. Super menteur s’est senti mal à l’aise.

Du coup, il aurait décidé de faire payer à Rachad Farah, l’ambassadeur de Djibouti à Paris en lui retirant son poste.

Mais par qui pourra-t-il le remplacer ?

Yacin Elmi Bouh devient de plus en plus encombrant.
Ougoureh Kifleh montre un peu trop ses muscles au RPP.
– Récemment, il a mis complètement KO le ministre des finances ilyas Moussa Dawaleh dans le restaurant le Kill ou ce dernier déjeunait tranquillement en compagnie du ministre Dawaleh et de son collègue ministre Abdi Elmi Achkir.
– « Quand le foin manque dans l’étable, les chevaux se battent … » Cette bagarre en public démontre que l’union des membres de cette coalition ne résistera pas au manque de liquidité et que les soi-disant amis d’hier, sont toujours des ennemis.
– Leur alliance « alimentaire », dans l’indifférence générale de la population djiboutienne, n’avait pour objectif que de renouveler IOG à la tête de Djibouti pour un 3ème mandat illégal et Haram.

Le peuple a boudé le scrutin, pour la première fois, à une très large majorité. A un tel niveau que certains ministres ont finalement reconnu (Ali Abdi Farah, Mohamed Ali Sahil etc.) que le peuple de Djibouti avait massivement rejeté IOG dans la poubelle de l’histoire.

Accueilli autrefois comme le sauveur de la Nation, IOG doit assumer l’effondrement social et économique. Depuis sa première élection en 1999, IOG le super menteur, s’est rapidement métamorphosé en fossoyeur de son propre pays. L’économie de Djibouti n’est plus qu’un vaste champ de ruine avec une croissance quasi nulle et un taux de chômage endémique.

Corruption et clientélisme ont été érigés en système de gouvernement. De ce fait, le petit peuple de Djibouti est condamné à vivre dans une misère qui s’amplifie chaque jour.

Les valeurs traditionnelles de la fonction publique sont piétinées. Ou en est la moralisation de la chose publique, promise par le super-menteur en 2003, lors des élections législatives que l’opposition a effectivement remportées mais qui lui ont été confisquées par le hold-up présidentiel.

Aujourd’hui la prévarication à grande échelle et la promotion de l’enrichissement illicite et Haram, ont été instituées comme symbole de la réussite d’une nouvelle classe corrompue et sans éducation ni respect de nos traditions.

Le peuple djiboutien est martyrisé et obligé de s’incliner devant le monarque IOG et sa reine, pour obtenir son pain quotidien ou simplement la liberté d’entreprendre, sans compter qu’il doit subir des harcèlements fiscaux sélectifs et punitifs.

L’éduction et les valeurs morales des hommes d’affaires djiboutiens participaient autrefois à la fierté de Djibouti. Cette classe a été vite remplacé par des hommes d’affaires véreux (Wadanis escrocs) qui une fois leurs forfaits accomplis, prennent un plaisir malsain à narguer le petit peuple au volant de leur grosse cylindrée, assurés d’une impunité sans limite.

Il faut rappeler que super-menteur n’a été félicité, pour sa réélection, par aucune organisation internationale respectable et pratiquement par aucun chef d’état (hormis les voyous de la région, aussi voleurs que lui) occidental.

La France s’est limitée à l’envoi d’un mot aimable, ce qui en dit long en langage diplomatique.

Pour elle, Guelleh est un président acceptable car elle refuse de voir la misère du peuple djiboutien pour se concentrer sur ses intérêts militaires qui sont quand même en grand danger.

Il faut que la France comprenne enfin que Guelleh est maintenant assis sur un siège éjectable et que les chances de survie de son régime dictatorial et sanguinaire, s’amenuisent chaque jour, parce qu’il est rejeté désormais par la plus grande majorité de la population. Le soutenir est désormais une marche à contre-courant de l’histoire.

Que 2012 apporte la victoire légtiime du Peuple contre la dictature.