07/01/2012 (B638) LDDH : Lettre Ouverte à la Jeanne d’Arc de Djibouti : la Veuve du juge Borrel, assassiné par Ismaël Omar Guelleh et consorts.


Le Président

Lettre Ouverte à la Jeanne d’Arc de Djibouti :
la Veuve du juge Borrel,
assassiné par Ismaël Omar Guelleh et consorts.

Lettre Ouverte à la Jeanne d’Arc de Djibouti :
la Veuve du juge Borrel assassiné par Ismaël Omar Guelleh et consorts.

Nous les veuves, les filles, les mères, et les sœurs des centaines et des centaines de personnes massacrées ou assassinées par la brigade de la mort sous les ordres d’Ismaël Omar Guelleh, et, en ce jour du 6 janvier 2012 à l’aube de la campagne présidentielle de France, en ce moment où le candidat Sarkozy se rappelle de la courageuse Jeanne d’Arc, tout comme pour nous de la courageuse et tenace Madame Elisabeth Borrel veuve du Juge Français assassiné à Djibouti, qui se bat encore avec détermination pour trouver la vérité et les vrais auteurs.

Faut-il rappeler que le juge Bernard Borrel avait été assassiné en 1995 par un groupe du couple franco-djiboutien impliqué dans divers trafics notamment le blanchiment d’argent sale pour certainement au compte de la « SAC.ou de la piscine », sans oublier l’attentat du Café de Paris à Djibouti commandité par IOG afin de s’affermir à cette période auprès des Forces armées françaises basées à Djibouti, « une façon de prouver sa souveraineté ».

Nous saisissons les Autorités françaises d’exiger des Forces armées de France la levée du secret défense tant pour l’affaire de l’assassinat d’un juge français en 1995, mais aussi des photos prises par les forces aériennes française basées à Djibouti lors du massacres d’Arhiba.

Nous aussi, nous ne pouvons pas oublier tous les membres de notre famille et tous nos proches qui ont été sauvagement massacrés ou froidement assassinés, tout comme Elisabeth Borrel et ses enfants ne pourront jamais oublier l’atroce assassinat du Juge Borrel traîné puis assassiné à 80 kilomètres de Djibouti « en pleine nuit pour être jeté dans un ravin après l’avoir brûlé vive » comme Jeanne d’Arc par les anglais.

Nous demandons à la Veuve du juge Borrel et à ses avocats de s’intéresser à nous afin de nous ouvrir les portes des tribunaux internationaux comme la Haye car aucune de nous n’est juriste et nous ne connaissons pas les rouages judiciaires.

Que Dieu vous protège, vous permette d’avoir gain de cause car vous avez tout à fait raison.

Association des femmes, en tenue blanche,
symbole du deuil permanent, en souvenir des massacres
et de tous les assassinats perpétrés
par la brigade de la mort en République de Djibouti.

Fait à Djibouti, le 6 janvier 2012