02/02/2012 (B641) L’inquiétude des réfugiés djiboutiens d’Addis Abeba, face à des mesures incompréhensibles du HCR et à l’insécurité

Bon anniversaire ARDHD !


Avant de parler de la situation des refugiés djiboutiens, je voudrais souhaiter un bon anniversaire à l’ARDHD qui va fêter sa 20éme année de luttes. Le style et la capacité d’écoute des membres de l’équipe me touchent énormément. Elle a surmonté tous les coups bas et n’a jamais prêté attention aux faux-opposants qui ont préferé garder le silence et rester inactifs face à l’injustice dans notre pays.

L’ARDHD a poursuivi sa lutte légitime et juste pour combattre ce sytème qui sévit dans notre pays depuis prés de 35 ans.

J’ai toute la reconnaissance et l’amitié que ressent un bon coeur envers vous et envers son president Jean Loup Schaal, sa vice-présidente Anne-Marie de Vaivre et l’infatigable Roger Picon. J’adresse aussi mon témoignage de reconnaissance à Laurence Dawidowicz de Survie, qui s’est beaucoup impliquée en faveur des réfugiés djiboutiens d’Addis. Mille mercis à vous tous ! Sans votre soutien les refuigies Djiboutiens auraient été jetés dans les oubliettes.

Ils avaient grandement besoin de secours que vous avez apporter.

Je compte aussi sur vous pour que les milliers de djiboutiens eparpillés sur le territoire éthiopiens, qui vivent dans des conditions inhumaines de pauvreté et d’insécurité, soient enfin reconnus comme réfugiés, comme ils en ont légitimement le droit.
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Coici les noms des six personnes, qui sont affichés sur le tableau du UN HCR d’Addis Abeba et qui sont susceptibles de perdre l’assistance minimum, dont ils bénéficiaient.

Mohamed Abdoulkader Radwan
Ahmed Ibrahim
Abdo Houssein
Abddallah Ali MOhamed
Hassan Osaman Ismael
Yousssouf Aytiaaso

La question que tout le monde se pose est de savoir pour quelles raisons l’UN HCR aurait décrété de leur refuser son assistance et ce qu’il compte faire pour assurer le suivi, conformément à ses statuts et à ses missions ?

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Quatre réfugiés djiboutiens ont été sauvagement agressés, par des inconnus (voyous, personnes en mission ?) le 15 janvier à Addis Abeba et ils n’ont du leur salut que dans une fuite…
Ahmed Ibrahim
Mohamed ali Aboubaker
Mohamed Ismael Ahmed
Adoita Oudoum Mohamed .

Ce n’est qu’un exemple, malheureusement parmi tant d’autres. Les harcèlements et les agressions sont trés fréquentes. Espérons qu’il ne soit pas trop tard quand le HCR décidera enfin de s’interesser aux réfugiés djiboutiens. Aujourd’hui, e crains pour leur vie, si rien n’est fait pour les réinstaller dans un pays d’accueil.

Omar Gabassé
Co-representant des refugies Djiboutiens