10/06/12 (Brèves 003) Les habitants de Yoboki nous adressent un message désespéré pour qu’on leur vienne en aide. Yoboki, ville morte sans eau.

Un habitant du village de Yoboki nous a fait contacter pour que nous communiquions sur le calvaire que vivent les siens.

A Yoboki, le chômage est général, donc aucune source de revenu : c’est la solidarité familiale de ceux qui travaillent à Djibouti-ville qui permet « aux locaux » de survivre.

Le problème, c’est que le régime a demandé aux habitants de Yoboki d’acheter eux-mêmes le carburant pour faire fonctionner la petite station de pompage d’eau.

N’ayant pas d’argent, ils ont été dans l’impossibilité d’acheter le diesel.

Donc, il n’y a plus d’eau potable à Yoboki que ses habitants viennent de quitter massivement pour s’installer dans la plaine de Hanlé.

Yoboki est aujourd’hui une ville morte !

Déjà martyr car privée de tout programme de réhabilitation prévu par l’accord de paix du 12 mai 2001 qui consacrait tout un volet à la reconstruction des zones affectées par le conflit.