30/11/2012 (Bréve 057) Un nouveau parti d’opposition à Djibouti, sera-t-il tué dans l’oeuf par le régime ? (Correspondant)

Des correspondants nous signalent qu’un nouveau parti d’opposition aurait vu le jour très récemment. Le Docteur Abatte en serait le Vice-Président et certains croient pouvoir affirmer que M. Sougueh en serait le Président, mais cela reste à confirmer.

Ce nouveau parti aurait déposé un dossier pour être légalisé. On prête au Ministre de l’intérieur l’intention de refuser cette légalisation. D’ailleurs, il aurait déjà répondu officieusement que ce parti ne remplissait pas les conditions requises… Au fait a-t-il précisé la nature des conditions qui n’étaient pas remplies ?

On peut parier que non et en ne prenant que très peu de risque ! A Djibouti, tant la justice, que la police et l’exécutif peuvent s’opposer à l’exercice par un « quidam » de ses droits légitimes, constitutionnels (et autres*), sans n’avoir à en préciser les motifs officiels. Seules les motivations officielles de Guelleh et de sa petite princesse, la redoutée RPP (Reine Paulette de Pacotilles) ont force de Loi au pays de l’arbitraire, de la tyrannie et de la sauvagerie d’Etat.

Mais les initiateurs de ce nouveau parti n’ont peut-être pas dit leur dernier mot. Seraient-ils capables de surprendre le régime sur un terrain où ils ne les attend pas ?

A suivre

(*) A titre d’exemple, citons parmi les droits qui ne sont ni garantis ni respectés en royaume de Pacotilles : TOUTES les libertés,la liberté de penser, la liberté de s’exprimer, la liberté se déplacer, la liberté d’association, la liberté syndicale, la liberté politique (Gabode accueille sans réserve tous les « récalcitrants » qui lui sont envoyés sur simple lettre de cachet émanant – du Procureur abusif ou de « La Miss », juge de son état – simplement pour avoir déplu au p’tit Pharaon local), la propriété (le règime expulse les habitants et s’ils refusent, il fait mettre le feu à leurs habitations afin de s’accaparer leurs terrains), la sécurité (que dire par exemple des viols et des rackets qui sont commis en particulier dans le Nord, par les militaires et policiers à la solde d’IOG), la santé, l’éducation, l’alimentation en eau et en électricité, le paiement des salaires des fonctionnaires, etc… La liste est trop longue pour être détaillée ici !