24/12/2012 (Bréve 069) A l’occasion de la fête de Noël, nouvelle alerte aux effluves toxiques et empoisonnées à Djibouti. La Miss continuerait à se répandre parmi les opposants au régime sanguinaire et ciblerait plus spécifiquement les journalistes …

Selon des informations en provenance de plusieurs sources crédibles, LaMiss s’agiterait beaucoup en ce moment, allant même jusqu’à convoquer le 25 décembre, un journaliste d’oppostion, qu’elle avait déjà fait mariner à Gabode pendant plusieurs mois. Ce n’est certainement pas pour l’encenser !

Lamisse Mohamed juge d'instruction à DjiboutiLaMiss, de son vrai nom Lamisse Mohamed Saïd, est cette juge d’instruction qui accumule de nombreuses distinctions prestigieuses et reconnues internationalement.

En particulier, elle est la seule personnalité féminine à avoir été intronisée dans l’ordre des Bourreaux de la République de Djibouti(lien avec l’article) pour son action sans faille au service d’un pouvoir dictatorial, qui ne respecte aucune des libertés de la population.

Avec Lamisse, c’est la soumission de la Justice aux voyous qui gouvernent Djibouti. C’est la courroie de transmission des décisions prises au Palais de l’Escale pour application contre les opposants et leurs porte-paroles.

Cette fois, si elle a choisi le jour de Noël, qui n’est pas une fête musulmane, mais qui est devenu une fête (laïque) universelle, ce n’est probablement pas par hasard. C’est probablement pour ajouter son mépris à ces malheureux qu’elle convoque à sa guise et sur la base d’accusations gratuites et non fondées.

L’ARDHD est indignée par les procèdés de cette exécutante des basses oeuvres du pouvoir. Qu’elle ne s’inquiète surtout pas, car le jour venu, l’équipe de l’ARDHD ne l’oubliera pas, afin qu’elle puisse être jugée à son tour pour ses méfaits, mais cette fois, devant une cour pénale libre, indépendante mais exemplaire.

Les dérives de la justice djiboutienne au service de la dictature