25/08/2013 (Brève 159) ALERTE ROUGE. Une délégation djiboutienne avec le Général Fathi à Sanaa pour obtenir l’extradition de Mohamed Saleh Alhoumekani.

Actuellement, Mohamed Saleh Alhoumekani, qui a quand même pu s’entretenir une fois par téléphone avec un membre de sa famille, est retenu à la brigade criminelle de Sanaa. Il a quitté les locaux d’Interpol, car il semblerait qu’il n’y ait pas d’avis de recherche le concernant.

Nous apprenons que le Général Fathi, (ancien ?) Chef d’Etat-Major des Armées djiboutiennes serait arrivé à Sanaa, avec une importante délégation djiboutienne
pour faire pression sur les autorités du Yémen, afin d’obtenir l’extradition de Mohamed Alhoumekani vers Djibouti.

Il est clair que Fathi veut certainement se venger du dernier article publié sur le site de l’ARDHD, à propos de sa mise en retraite et des rumeurs qui se multiplient concernant des malversations, des harcèlements et autres affaires tordues (dont pourquoi pas, des participations dans des trafics d’armes). De notre côté, nous avions signalé une possible action des américains pour mettre un terme à ces trafics.

De son côté Guelleh a certainement de bonnes raisons pour inviter Alhoumekani sur son terrain. C’est le témoignage d’Alhoumekani, dans l’affaire Borrel, qui avait hautement déstabilisé le régime, jusqu’à créer des incidents diplomatiques avec la France.

Si les Yéménites acceptaient l’extradition d’Alhoumekani, au mépris de toutes les règles de droit et probablement d’une interventiion des A.E. belges, nous ne donnerions pas cher de la vie
de ce citoyen belge, employée au sein des institutions européennes à Bruxelles.

L’avocat belge de la famille Alhoumekani a accepté de s’occuper de ce dossier. Les services consulaires belges ont été informés et ASF a été prévenue.