31/08/2013 (Brève 192) ALERTE ROUGE : les vraies (fausses) informations de l’ARDHD. La communauté internationale au secours du soldat Alhoumekani. Réunion improvisée de crise ce matin à Reykjavik.

Nous apprenons ce matin qu’une conférence de crise, décidée à la dernière minute a réuni ce matin, en Islande, les mnisitres des Affaires étrangères et de la défense américains, belges et français. François Hollande, quelques minutes auparavant, avait tenu à rappeler le contexte et les enjeux : « Nous ne pouvons pas ignorer le cas du témoin Alhoumekani – si le recours à la diplomatie ne permet pas de régler son statut et de le ramener libre, sain et sauf, en Belgique, nous devrons intervenir par tous les moyens disponibles. Une motion sera déposée dès aujourd’hui au conseil de sécurité de l’ONU, car nous avons des preuves qui accablent le régime djiboutien (…)

Deux thèses

Selon des indiscrétions recueillies en marge de la conférence improvisée, il semble que les trois pays ne se soient pas encore accordés sur le type d’intervention à conduire, ni surtout sur le choix de la cible : le Yémen ou Djibouti. Deux thèses s’affrontent :

  • – la première désigne le Yémen comme coupable potentiel, puisque c’est ce pays qui a arrêté Alhoumekani et qui détient les clefs du dénouement en acceptant ou en refusant l’extradition.
  • – la seconde dit que le Yémen n’ayant pas encore pris de décision à cette heure, il serait injuste de le punir. Le seul véritable coupable est Guelleh, président de Djibouti car c’est lui qui a demandé l’arrestation et maintenant, il doit assumer ses lourdes responsabilités

On sait que les Américains, qui :

  • – ont déjà perdu deux collaborateurs, à Djibouti, assassinés dans des circonstances mystérieuses qui n’ont jamais été élucidées par manque de coopération de la police et de la justice djiboutienne,
  • – enquêtent sur différents trafics dont Djibouti serait la plaque tournante,

sont en faveur de la condamnation de Djibouti.

Au dernier moment Londres décide d’intégrer le comité

La position de la Belgique et de la France est incertaine, mais les deux pays pencheraient plutôt pour une intervention militaire contre le Yémen.

Dernière minute : l’Angleterre aurait décidé, selon les termes d’un télégramme envoyé personnellement par son P.M, de se joindre à la coalition à condition qu’elle vise les deux pays. La vision de l’autre côté de la Manche, est de considérer que les deux pays sont totalement complices dans cette crise et qu’ils devraient partager solidairement et conjointement les responsabilités.. Ce qui pourrait mettre tout le monde d’accord …

Nous attendons les derniers développements que nous ne manquerons pas de vous faire partager.

(De notre correspondant permanent à Reykjavik)