22/09/2013 (Brève 249) Alerte pour les réfugiés djiboutiens en Ethiopie. Selon les dernières informations reçues, l’UN HCR continue sa politique de ségrégation en refusant systématiquement les dossiers de réinstallation des djiboutiens, alors qu’il propose des familles réfugiées, mais issues de pays voisins. Serait-ce la forme de complicité entre l’ARA et Guelleh et peut-être aussi des officiers du HCR qui conduit à exclure les familles djiboutiennes des possibilités de réinstallation ? Nous lançons une grande mobilisation en leur faveur.

Voici le message que nous a adressé une source dont la fiabilité ne peut être mise en cause :

Chère équipe, Cher Jean-Loup Schaal,

réfugiés djiboutiens à Addis AbebaJe dois vous informer à propos de la situation des réfugiés djiboutiens d’Addis Abeba qui devient de plus en plus catastrophique. Par exemple, la semaine dernière, les bureaux du HCR d’Addis ont affiché une liste de plus de 200 familles proposées pour la réinstallation. AUCUNE FAMILLE DJIBOUTIENNE NE FIGURE SUR CETTE LISTE.

Mais il y a pire encore ! ce qui conforte les soupçons de ségrégation contre nos frères.

Pour Mohmed Ali Aboubaker, dont le dossier a été refusé par la France, les procédures internes imposent au HCR de proposer son dossier à un autre pays d’accueil.

En dépit de cela, il a été informe que son dossier avait été renvoyé purement et simplement au bureau de protection sous prétexte qu’il ne remplissait pas les conditions requises pour une réinstallation. C’est de la pure mauvaise foi ! S’il ne remplissait pas les conditions requises, pour quelles raisons avait-il été proposé à la France ?

Sur la base des indications disponibles, on peut espèrer au mieux qu’une famille (celle d’Hassan Mohamed Ahmed marié et père de 3 enfants) soit proposée, mais rien n’est garanti.

Les fonctionnaires du HCR jouent à cache-cache avec les autres familles qui se rendent chaque semaine au bureau pour avoir de nouvelles de leur dossier. Le jeu est bien rodé : d’abord, on repousse les rendez-vous, puis on les envoie vers le bureau d’enquête, mais ce n’est pas le bon. Etc…

.J’avoue que je suis moi-même bien decouragé et je vous prie de lancer l’alerte et de mobiliser pour que cesse cette ségrégation intentionnelle et volontaire. Doit-on y voir la complicité avec les régime de Guelleh ? Le doute n’est plus possible, mais au-delà du personnel de l’ARA, il faut se poser la question de la partialité inadmissible de certains officiers du HCR.

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L’équipe de l’ARDHD a pris bonne note de ces informations. Après avoir envoyé un message de demande d’explication au bureau parisien du HCR, elle va organiser la mobilisation et une manifestation devant les bureaux parisiens du HCR.

Elle demande à tous les opposants, au-delà de leur appartenance politique, de soutenir ces mobilisations, car comme les prisonniers politiques, comme Mohamed Alhoumékani, les réfugiés djiboutiens d’Addis Abeba sont les victimes du régime sanguinaire d’IOG.

Nous publierons rapidement des informations et en particulier le contenu de la réponse du HCR, s’il y en a une …..