16/11/2013 (Brève 299) Mohamed Awalleh nous propose de publier un article « Djibouti opposition : comment l’USN pourrait attirer la communauté internationale de son côté ?

Il y a peu de choses que l’USN (les parties de la coalition djiboutienne) doit faire en premier – afin de –  gagner le cœur et l’esprit de toute la population djiboutienne; en particulier, les jeunes, les hommes et les femmes en uniforme (police, gendarmerie et armée) et la communauté d’affaire, bien entendu.

Pour ne pas mentionner les pays voisins et la communauté internationale, qui ont un intérêt acquis à Djibouti et dans la région en général!

Il n’y a pas de secret, cependant; il y a beaucoup de Djiboutiens et de gouvernements étrangers (l’Ouest et les pays voisins), qui sont sceptiques quant à l’USN leadership à ce stade.

Cependant, ils se sont demandé ! Que se passerait-il si un dominant gouvernement de l’USN  arrivait au pouvoir (étant plus nombreux que le gouvernement actuel d’IOG au pouvoir l’UMP); en particulier, si  l’Ouest mettait la pression sur le Président Ismail Omar Guelleh, d’accepter le résultat du février dernier 2013, l’élection parlementaire, qui a été massivement remportée par l’USN. C’est à  dire qu’ils ne font pas confiance à l’USN – c’est pourquoi ils ont fait semblant de donner leur accord.

La question que la communauté internationale et les citoyens djiboutiens se posent, est – depuis combien de temps ils allaient rester unifié dans les circonstances actuelles? Se disputeront-ils entre eux; une fois qu’ils sont au pouvoir, et finiront-ils  par s’écouler? Seront-ils pire que le régime actuel en termes de gouvernance par la loi?

C’est le débat principal parmi les citoyens djiboutiens et; l’inquiétude de gouvernements étrangers. Et ce sont des questions légitimes et l’USN doit traiter ces questions; au lieu de les rejeter avec une politique rhétorique et vide; car à l’heure actuelle, l’USN ne semble pas avoir une politique clair de court et long terme (politiques, sociaux, économique, étrangères…etc.). S’ils l’ont – alors – ils ont un bien mauvaise façon de les vendre.

L’USN doit assurer à leurs pays-voisins et la communauté internationale qu’ils sont de professionnels, expérimentés et prêts à gouverner la République de Djibouti par  la loi et de maintenir la paix et  la stabilité dans le pays et dans la région.

Ils ont besoin de mettre en place une structure politique qui serait en mesure de mieux contrôler avec sans une imprudente concurrence que pourrait se produire entre les personnalités de dirigeants de différents partis politiques (UAD, MRD, UDJ, RADD, CDU, ARD et modèle) pour l’avenir.

Et c’est de notre conviction que l’USN doit se moderniser et, à établir des institutions démocratiques premièrement, avant d’exiger un du gouvernement autocratique d’Ismail Omar Guelleh. Autrement, il mettrait certainement la coalition actuelle de l’USN instable et,  donnerait des munitions au régime de Mr. Guelleh pour les neutraliser.

Le pays à besoin d’être sauvé de s’effondrer – tout comme la Somalie – il n’y a pas de doute que, la politique du Président Ismail Omar Guelleh est les recettes de la catastrophe, si la coalition des parties de l’opposition qui s’est unifiée sous le parapluie de l’USN, ne reçoive pas leur assemblé en ordre le plus rapidement possible.

Voici quelques points que l’USN a besoin de mettre en place dès que possible :

1) Créer une loi/constitution de l’USN en gros, qui pourra les unifier, équilibrer la puissance des parties politiques, clairement définir les responsabilités de leurs dirigeants, et de fourni aux membres de l’USN un plan d’actions pour la Justice. (Et chaque membre devrait tenir un seul comité chaque fois; et autrement dit, aucun membre ne doit tenir deux comités en même temps, point final) !

2) Créer un bureau politique ou un conseil d’administration central qui est constitué de représentants de chaque président de la coalition de partis (UAD, MRD, UDJ, RADD, CDU, ARD et le modèle). Ces dirigeants doivent respecter et suivre la loi. Mais ils doivent définir les politiques du parti (USN) et l’ordre du jour.

3) Créer une branche exécutive; constituée avec un national élu chef politique (futur  chef de parti de l’USN) – élu par les membres cotisants de l’USN, résidant à l’intérieur et à l’extérieur du pays pendant 5 ans. Le chef politique pourra choisir son propre gouvernement fictif qui serait effectivement contester  l’actuel gouvernement de Djibouti sur les affaires nationales. (Ils doivent présenter de stratégies au niveau de l’économie, de la défense, des affaires étrangères, de la santé ; afin de vaincre le Président Ismail O. Guelleh, ou de ses potes qui souhaiteraient de continuer le pillage du pays). Si l’USN dirigeants, véritablement perdent les élections, il ou elle doit démissionner de son poste de dirigeant; et donner à quelqu’un d’autre la chance de prendre le flambeau de la lumière pour la liberté et la démocratie.

4) Créer un juriste indépendant qui serait chargé de contrôler/ de protéger la loi et de régler les différences entre les dirigeants et les membres de l’USN

5) Créer une commission électorale  indépendante de l’USN, qui respecte la loi. Cette commission aura pour mission de superviser les élections primaires de dirigeants de l’USN.

6) Créer un comité des élections primaires, qui constituent des actuels membres élus de l’USN au Parlement (MP) – Assemblée nationale – de la dernière élection, Février 2013.

7) Créer de cartes d’adhésion afin que les membres de l’USN puissent acheter pour les activités de collecte de fonds. Les membres de  Djiboutiens locales doivent payer chacun 500 FD djiboutien devise, et les diasporas djiboutiennes doivent payer chacun 50 $ dollar américain par mois. Vous voulez un changement ! Cela coûte de l’argent et du sang! La démocratie n’est pas à bon Marche!

8) Créer un contrôleur indépendant au sein de l’organisation de  l’USN  – qui serait chargé de superviser et d’assurer l’argent durement gagné des membres, soit honnêtement dépensé.

9) Créer un organisme indépendant, un département de relations publiques qui contre la propagande du gouvernement,  maintient une bonne image du parti de l’USN à travers le monde. Fournir des informations honnêtes et précises aux citoyens djiboutiens. Et cette département (RP) doit faire partie de l’USN-TV, cela est actuellement la seule entité à diffuser les nouvelles aux Djiboutiens et les diasporas; puisque le gouvernement djiboutien ne permet pas à l’opposition la Radio-télévision publique.

Mohamed Awaleh