02/05/2014 (Brève 384) Les travailleurs djiboutiens célèbrent le 1er Mai 2014 sous la répression policière violente. Comuniqué de l’Union djiboutienne des travailleurs UDT et UGT, sous la signature du Secrétaire général de l’UDT Adan Mohamed Abdou

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Le bâtiment qui fait le siège officiel de deux centrales syndicales de Djibouti, l’UDT et l’UGDT, a été confisqué depuis longtemps par l’état.

C’est des faux syndicats crées par le régime djiboutien qui occupent les lieux et jouent la clarinette sur des morceaux d’hypocrisies préparés dans les locaux du service des renseignements djiboutiens.

Hier, la présidence a alloué une aide financière aux faux syndicats afin qu’ils organisent cette mascarade de fête du 1er Mai 2014 au couleur de gouvernement.

La preuve, les discours et les chansons entonnés sur place ne faisaient que la louange du pouvoir en place et n’avaient rien à avoir avec les attentes et les droits des travailleurs djiboutiens. Pour empêcher toute autre manifestation et ceux des syndicats indépendants et libres que sont les affiliés de deux centrales syndicales l’UDT et l’UGTD, le pouvoir a mobilisé presque la totalité de la police nationale et une bonne partie de la gendarmerie.

Des syndicalistes ont été empêchés de sortir de chez eux et des arrestations ont été opérées dans les milieux syndicaux. Des centaines des militants syndicales et travailleurs sont déférés ce matin dans les geôles (centre de Nagad et dans des arrondissements) du pouvoir en place, dont 34 femmes, et des dizaines sont blessés parce qu’ils n’ont pu fuir la répression policière violente. les blessés ont des proéminences et des plaies ouvertes sur la tête à cause des coups de matraque de la police et d’autres sont brulés aux pieds et corps par des gaz l’lacrymogène.

Et les services des renseignements étaient pressent sur le lieu comme un essaim d’abeille afin de pourchasser les responsable syndicaux mentionnés sur une liste préétablis..

Encore un 1er mai, normalement journée fêtée dans la gaieté, célébrée dans la répression policière à Djibouti.

Nous appelons une fois de plus aux organisations et instances régionales et internationales de dénoncer la répression et d’intervenir auprès du président de la république de Djibouti afin que tous les détenus soient libérés sans conditions.

Adan Mohamed Abdou
Secrétaire général de l’UDT