09/07/2014 (Brève 413) 21 ème anniversaire de l’installation des premiers réfugiés djiboutiens en Ethiopie ! N’oublions pas nos soeurs et nos frères qui souffrent aussi en Ethiopie, à cause du régime tyrannique d’IOG ! (Par Omar Gabasse)

Cela fait 21 ans que les réfugiés djiboutiens vivent ou plutôt survivent en Ethiopie.

Comment pourrions-nous oublier les massacres qui ont été commis par le régime djiboutien qui ordonnait à des milices venus de l’étranger de massacrer tous ceux vivaient sur notre sol. Femmes, enfants, vieillards, hommes ont été la cible de ces milices sanguinaires. Cela se passait au début de juillet 1993. Le résultat de ces massacres : des centaines de morts, des cheptels décimés, des puits détruits, des femmes violées. La cicatrice est toujours visible. Surtout quand l ‘on apprend que fin juin 2014, il y a eu de multiples arrestations, des cas de viols et de tortures commis de nouveau contre les populations civiles du nord de la République de Djibouti (Mabla ).

Le régime sanguinaire n’a-t-il pas assez de crimes sur la conscience pour en ordonner de nouveaux ???.
 
Revenons en juillet 1993. Apres ces actes horribles commis par des milices étrangères qui ont ete naturalisées, en récompense de leur cruauté puis incorporées dans l’armée, des milliers de Djiboutiens ont été contraints de prendre la route de l ‘exil pour échapper à cette sauvagerie. La radio éthiopienne a avancé le nombre de 18.000 réfugiés.
 
Parmi eux, quelques familles ont eu la chance d’être réinstallées aux Etats-unis, en Europe, en nouvelle zelande et en 2010, 4 familles ont été accueillies par la France .
 Seules 22 familles ont été reconnues au statut de refugiés et elles perçoivent une maigre allocution  dans l’attente hypothétique d’une réinstallation dans un pays tiers. Devrions-nous oublier les milliers de famille qui ne sont toujours pas reconnues et qui errent dans la region Afar de l’Ethiopie ?
 
Toutes ces familles sont fatiguées et désespérées car elles ne perçoivent aucune lueur d’espoir. Probablement le HCR  a d’autres priorités puisqu’il les ignore totalement.

C’est pourquoi nous lancons un appel pressant et urgent aux pays qui ont la capacitté d’accueillir ces familles afin de leur offrir des conditions de vie décentes..
 
Sur ce site, nous avons évoqué, à maintes reprises, leur situation dramatique, leurs problèmes quotidiens, l’insecurite pour les personnes âgées et la situation de leurs enfants, qui avec l’inflation, les rejettent progressivement en dehors des villes et les privent du contact minimum avec le HCR..
 
               Omar Gabasse
Co-representant des refugies Djiboutiens en Europe .