06/11/2015 (Brève 504) Appel international pour la libération du Vizir de Tadjourah, deuxième personnage du Sultanat, incarcé illégalement dans la sinistre prison de Gabode, pour satisfaire une vengeance personnelle du dictateur djiboutien (Info correspondant)
Nous lançons une alerte à l’ARDHD et plus particulièrement à son président M. Jean-Loup SchaaL pour relayer notre appel en direction des Associations humanitaires notamment la FIDHD sur le sort de M. Chehem Ahmed, Vizir de Tadjourah, qui a été arrête à Djibouti ville et écroué à Gabode comme un voyou alors qu’il est le second personnage du Sultanat de Tadjourah.
Depuis l’indépendance de notre République, en dépit de litige avec le régime politique, jamais un chef coutumier n’avait été incarcéré. Nous sommes très inquiets dautant que la santé du Vizir, qui souffre de problèmes cardiaques, requiert des soins et des conditions de vie apaisée.
Selon nos sources, son interpellation a été effectuée, sur un ordre signé personnellement par le dictateur.
Le motif officiel serait son « implication ( ?) » dans une querelle à propos dune parcelle de terrain qui lopposerait à l’actuel ministre des Affaires extérieures d’IOG. Les tadjouriens reconnaissent que le vizir a hérité de ce terrain à la mort de ses parents.
Dans la réalité, nous savons bien que cest le soutien quil a apporté aux jeunes de Tadjourah qui réclament légitimement leurs droits à une formation pour travailler sur le futur port de leur ville.
Le dictateur a offert à plus de 180 travailleurs issus dautres communautés, une formation en Inde. Le Vizir a fermement condamné cette décision injuste et discriminatoire dans un communiqué : il a clairement dit que le port de Tadjourah devait employer en priorité de la main duvre locale.
La politique volontairement anti-afar dIOG a abouti à un taux de chômage de plus de 90 % dans la ville et ses environs.
Par vengeance personnelle, IOG a-t-il ordonné lincarcération dun haut responsable traditionnel en lenvoyant mourir à Gabode ?
Nous lançons cet appel à lensemble de la communauté internationale et aux Associations humanitaires pour quelles imposent la libération immédiate et sans condition du Vizir de Tadjourah.