05/04/2016 (Brève 720) Femmes Solidaires et COFEDVI / Communiqué pour demander aux autorités françaises de s’exprimer à propos des violations des Droits humains et plus particulièrement des viols impunis qui sont commis sans interruption à Djibouti

Télécharger le communiqué en PdF : https://old.ardhd.org/photos/R0330_greve_faim_arcueil/
communique_fs_cofedvi_5avr16.pdf

Un mot, un geste de la France…

12 ème jour de la Grève de la faim des femmes Djiboutiennes contre les viols par l’armée djiboutienne et l’impunité

Femmes solidaires Dix femmes de Djibouti, résidant en France et en Belgique ont entamé une grève de la faim le 25 mars 2016, pour dénoncer les viols des Femmes Afar par des soldats djiboutiens qui continuent dans l’impunité totale depuis septembre 1993, dans le Nord et le Sud-Ouest du pays.

Aujourd’hui nos amies djiboutiennes sont dans leur 12 ème jour de grève. L’une d’entre elles a été évacuée le 8e jour. La fatigue commence à se faire ressentir les corps s’affaiblissent mais leur esprit combatif est intact et leur résistance pour dénoncer ce qu’elles ont vécu est grande ! Tous les soutiens sont importants pour les aider dans ce combat. Les retombées médiatiques presse écrite, web, radios, télé… sont là, la campagne sur les réseaux sociaux grandit tous les jours. De nombreux élu.es et parlementaires, des responsables associatifs sont venues les
rencontrer… et se sont engagé.es à porter leurs paroles.

Des dizaines de femmes djiboutiennes exilées en Europe libèrent leur parole depuis 12 jours pour dire qu’elles aussi ont été violées dans l’indifférence totale.

Ce lundi 4 avril, Sabine Salmon, Présidente de Femmes solidaires s’est entretenue avec Mme Sparacino, ambassadrice des droits humains au ministère des affaires étrangères. L’échange a été constructif. Madame l’ambassadrice a été à l’écoute du message de nos amies djiboutiennes. Nous sommes donc en attente d’un positionnement officiel de la France, il en va de la vie de nos camarades.

Elles exigent que la France s’exprime clairement sur :
 L’enregistrement de leur plainte par l’Etat djiboutien
 La reconnaissance de ces viols comme crimes de guerre
 L’ouverture d’une enquête internationale sur toutes les exactions commises à l’encontre des femmes en République de Djibouti
 Le jugement des soldats coupables des viols
 Le respect des conventions régionales et internationales ratifiées par Djibouti dont la CEDAW

Les femmes djiboutiennes ont besoin de nous, relayez la campagne sur les réseaux sociaux par twitter en vous prenant en photo avec l’affiche #STOPVIOLDJIBOUTI

Paris, le Mardi 05 avril 2016

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