18/12/2016 (Brève 892) UN DENI FLAGRANT DE JUSTICE – La justice djiboutienne n’a jamais ouvert d’instruction pour identifier les auteurs de deux massacres de masse (Communiqué signé par M Omar Ali Ewado sur papier en-tête de la LDDH)

Il y a 25 années, jour pour jour le régime djiboutien massacrait une soixantaine de civils en bordure de la Cité d’ARHIBA et blessait trois cents personnes par balles.


– Impunité pour les auteurs

Un quart de siècle après, ce massacre des civils innocents reste impuni car les auteurs ne sont autres que les forces armées djiboutiennes et les commanditaires les plus hautes autorités politiques du pays. L’Etat djiboutien n’a même pas reconnu ce crime abominable.

La Justice djiboutienne n’a pas entamé un début d’enquête pour arrêter les auteurs du massacre et ce, malgré les plaintes déposées par les proches des victimes qui sont confrontées à un déni flagrant difficile à comprendre !

Il en est de même pour une série d’exécutions perpétrées par les forces gouvernementales à la suite de la reprisé des zones occupées par les rebelles du FRUD à partir de Juillet 1993.

– Un répertoire des victimes pour la mémoire et pour la justice future
D’ailleurs la LDDH a élaboré un devoir de mémoire, où sont répertoriées toutes les victimes civiles de la guerre qui perdure à ce jour malgré les multiples accords de paix signés avec les différentes factions de cette rébellion.
Il y a une année soit le 21 Décembre 2015 le régime djiboutien fidèle à lui-même a répété les mêmes exécutions des civils à BULJOUQO (Banlieue de BALBALA).

Une cérémonie culturelle et religieuse est transformée en tragédie par les forces armées djiboutiennes.
Plusieurs personnes sont tuées et une centaine des personnes sont blessées.
Et les proches des victimes sont confrontes au même déni que ceux d’ARHIBA.


L’impunité serait-elle une culture djiboutienne ?

La LDDH dénonce et condamne ces crimes d’Etat et s’associe aux proches des victimes pour commémorer ces massacres et demander aux autorités politiques de lever l’impunité et enfin traduire tous les auteurs de ces exécutions devant la Justice !

Le Président de la LDDH

OMAR ALI EWADO