20/01/2017 (Brève 910) Les lycéens du Nord de Djibouti (Obock et Tadjourah), exclus du système scolaire, parcequ’ils sont issus de familles défavorisées. Désormais condamnés à errer dans les rues. (LDDH)

Selon un communiqué qui nous a été adressé par Ali Omar Ewado, en qualité de Président de la LDDH, plusieurs dizaines de lycéens de Tadjourah et d’Obock auraient été renvoyés des établissements scolaires pour un motif sordide.

En effet leurs familles, qui se débattent dans la pauvreté puisque le régime leur refuse l’accès aux emplois et aux services, n’ont pas les moyens de régler les frais de scolarité de leurs progénitures.

Voilà un nouvel exemple dramatique qui démontre, s’il en était besoin, à la fois des mensonges du dictateur, qui ne perd jamais une occasion pour prétendre qu’il fait tout pour sa population alors que les faits prouvent systématiquement l’inverse, mais aussi la volonté de punir les populations du Nord, en les condamnant à la pauvreté, à l’ignorance, aux harcèlements policiers et au manque de soins.

Nous soutenons les appels de la LDDH
– vers les organisations internationales, en particulier celles qui s’occupent des enfants et des jeunes (comme l’UNICEF et aussi l’UNESCO)
– aux responsables djiboutiens, en particulier au sein du Ministère de l’Education nationale pour qu’ils revoient leur copie et qu’ils mettent un terme à cette situation honteuse d’abord pour eux-mêmes mais aussi pour tout le pays.