27/03/2017 (Brève 961) ALERTE ROUGE – SEQUESTRATION ? EWADO poursuit sa grève de la faim depuis 8 jours, sans aucune assistance, ni médicale ni juridique. Appel d’urgence à la solidarité internationale.

Selon toutes les informations que vous avons reçues pendant ce week end, Omar Ali Ewado, Président de la LDDH, qui a été arrêté avec violence puis incarcéré au secret depuis le 19 mars, est toujours détenu par le SDS dans ses locaux du Plateau du Serpent.

Ses proches, ainsi que tous les observateurs craignent désormais le pire, sachant qu’il n’est pas l’objet d’un suivi médical ni juridique avec l’assistance d’un avocat, comme cela est prévu par les textes.

Peut-on encore parler d’incacération ? C’est une véritable séquestration, puisque les faits qui lui seraient reprochés n’ont pas été rendus publiques et qu’en tout état de cause, il ne s’agit ni d’un criminel, ni d’un terroriste.

Nous ne savons pas s’il est victime de violences physiques ou psychologiques ni quel est son état, puisqu’aucun
des membres de sa famille n’a été autorisé à lui rendre visite.

Que cherche le régime. A le faire mourir ? Puisqu’il refuse de s’alimenter, les sbires de Guelleh ne peuvent pas utiliser leur arme préféré : le poison, comme ils l’ont certainement administré à Jabha, qui est hospitalisé dans un état extrêmement grave (voir notre article).

Il est temps que les chancelleries et les commandements militaires des puissances installées à Djibouti ouvre les yeux et que les organisations humanitaires avec la FIDH en tête, se mobilisent pour exercer une pression légitime sur le régime afin qu’il mette un terme à ce que certains qualitifient déjà d’assassinat lent et programmé.