25/07/2017 (Brève 1040) Remise des insignes de Chevalier de l’Ordre prestigieux des Bourreaux, au cours d’une cérémonie majestueuse. (Humour-Fake)

Ce mardi matin 25 juillet 2017, les abords du Palais de l’Escale, où une tribune avait été dressée dans la nuit, connaissaient l’affluence des grands jours assortie d’une surveillance policière renforcée.

Le badauds s’étaient massés derrière les barrières de sécurité pour assister à un moment spécial : La remise des insignes de Chevalier dans l’Ordre des Bourreaux de la République. Il faut avouer et surtout se féliciter du fait, qu’un tel évennement n’arrive pas tous les jours.

De plus, l’impétrant qui était encore hier un obscur sous-officier de Police attaché au commissariat du Port (PAID) est devenu en quelques jours un personnage éminent et reconnu de la dictature, comme fervent soutien des exactions à l’encontre des civils sans défense.

Précédés par le Premier ministre et de nombreux ministres, c’est l’arrivée en voiture blindée et en grande pompe des deux colonels, patron de la Police et de la Gendarmerie. Aussitôt, ils sont accueillis à la tribune par Hassan Said dit Madobe, grand maître de l’Ordre des bourreaux….

Mais que se passe-t-il ? Un frémissement traverse la foule : on signale l’arrivée personnelle de RPP, la Reine Paulette de Pacotilles. Aussitôt arrivée devant l’estrade, elle est très entourée par tous les obligés que comptent la dictature. Puis Guelleh apparaît majestueusement pour s’incliner devant son épouse, qui gérerait, dit-on, la principauté en ses lieux et place.

Le Sergent Ibrahim Ali Ibrahim en grande tenue, dans un garde-à-vous impeccable fait face à la tribune, d’où descendent les deux Colonels Abdillahi Abdi et le P’tit Zak, suivis d’un huissier qui porte la décoration sur un coussin de velours.

C’est le Colonel de la Police qui prend la parole pour déclarer : « Nous Colonel de la Police, Vice-Président de l’Ordre des Bourreaux de la République, nous allons vous élever au grade de Chevalier, en fonction des pouvoirs que nous avons reçus.

Nul doute que vos actes de cruauté répétés à l’encontre des dockers et l’extermination pratiquement sous la torture du jeune Mohamed Hamadou ont largement contribué à votre cooptation.

Nous sommes fiers de vous, Sergent. Et nous espérons que vous saurez faire profiter les jeunes générations de votre savoir-faire si unique !!! »

Après une court roulement de tambour, les deux colonels ont fixé la nouvelle décoration sur la poitrine de l’impétrant, qui a été suivie d’une accolade protocolaire.

Interrogés à l’issue de la cérémonie par des journalistes, les représentants des différentes chancelleries ayant un poste à Djibouti se sont refusés à commenter la cérémonie, affirmant sobrement qu’ils avaient pris note des motivations de cette cooptation et du nom de l’impétrant et qu’ils informeraient leur hiérarchie.