03/08/2017 (Brève 1049) De nouvelles exactions policières dans le quartier d’Arhiba : plusieurs blessés civils dont certains par balles. (Info correspondant)

Non content d’avoir utilisé la torture contre un jeune docker qu’il avait pris pour cible et dont il a causé la mort, le sergent Ibrahim Ali Ibrahim, promu par la dictature au grade de Chevalier dans l’Ordre prestigieux des Bourreaux de la République, a-t-il décidé de poursuivre ses exactions à l’encontre des populations civiles innocentes et sans défense ?

La réponse est OUI. Fier de son impunité garantie par le pouvoir, il a décidé de faire arrêter un cousin proche de la victime
Mohamed Hamadou et de le garder à vue au poste de Police du quartier.

Dans la soirée du 1er août, les proches de cette nouvelle victime, soutenus par la population du quartier, se sont massés devant le poste de Police pour empêcher qu’il ne soit transféré vers un centre de torture et qu’il ne subisse le même sort que feu son cousin.

Dans un premier temps, les policiers ont du renoncer à affronter la foule en colère et ils se sont réfugiés dans leur commissariat d’où ils ont appelé des renforts. Arrivés sur place, les renforts n’ont pas hésité à arroser les manifestants de dizaines de tirs de gaz lacrymogène puis à faire feu avec leurs armes de service chargées avec des vraies balles. Des témoins citent les noms de 16 blessés par balles, qui auraient été pris en charge par les hôpitaux de la ville.

Aux dernières nouvelles, le nouveau Chevalier de
l’Ordre des Bourreaux aurait été exfiltré avec sa famille et positionné dans un lieu secret pour échapper à la vindicte populaire et légitime. Il bénéficie toujours d’une immunité complète puisqu’en dépit des lourdes présomptions qui pèsent sur lui, aucune enquête n’a été diligentée à son encontre et le Procureur n’a pas ouvert une instruction préalable.

Espére-t-il gravir un nouvel échelon en étant promu Officier dans l’Ordre des Bourreaux en reconnaissance de sa cruauté à l’égard des civils sans défense ?