29/12/2017 (Brève 1114) L’équipe de l’ARDHD adresse tous ses voeux à toutes les Djiboutiennes et les Djiboutiens et en particulier à celles et ceux qui sont opprimés ou victimes de la dictature sans pitié qui asservit le pays.

A la veille de cette nouvelle année, la première pensée de l’équipe de l’ARDHD est pour toutes celles et tous ceux qui ont été contraints de se réfugier en Ethiopie ou en Erythrée pour échapper à la vengeance féroce du régime et de ses obligés ou aux viols commis par des forces au service du pouvoir et non de la population.

Elle espére que le HCR d’Addis Abeba va enfin

  • leur reconnaître le statut de réfugié, afin qu’ils puissent bénéficier du minimum d’assistance et d’une couverture médicale,
  • instruire positivement les demandes justifiées de réinstallation dans un pays d’accueil, car à l’exception de 4 familles qui ont pu être accueillies en France et de quelques autres en Europe du Nord ou aux USA, la majorité des demandes de Djiboutiens sont systématiquement bloquées et aucune suite positive ne leur est jamais donnée.

L’équipe continue d’affirmer que seule l’union de tous les opposants sincères et engagés permettra de mettre un terme à la dictature et d’ouvrir une période de transition démocratique. Il faut que tous les responsables reconnus de l’opposition cessent d’entretenir une rivalité suicidaire entre eux au nom de leur ego ou de considérations ethniques d’une autre époque. L’objectif premier étant de mettre fin au système Gouled-Guelleh, surtout quand la guerre de succession est déjà engagée entre clans rivaux inféodés au pouvoir, à l’argent facile et à l’impunité de leurs crimes.

La mainmise progressive de la Chine sur le pays pourrait bien devenir une colonisation économique avec l’exigence du remboursement impossible de la dette contractée pour réaliser des travaux gigantesques qui n’ont pas apporté les emplois promis et dont le retour sur investissement n’est pas assuré pour le moment (fonctionnement erratique, semble-t-il, de la nouvelle voie ferrée, faible utilisation des nouveaux ports qui contraint le régime à brader les tarifs, …)

Cela n’empêche pas Guelleh ni sa famille de se complaire dans un luxe sans limite : il suffit de constater la richesse de l’ameublement de qu’il appelle un simple pied-a-terre parision pour en être convaincu (cf : interview qu’a donnée Guelleh à TV5 Afrique).

Pour toutes ces raisons, nous espérons que la raison et la conscience de ceux qui dirigent des mouvements d’opposition vont revenir et qu’ils décideront, pour le bien du peuple qui souffre tous les jours
et qui leur fait confiance, de s’unir pour préparer la chute de la dictature et la gestion d’une période de transition responsable.

L’équipe adresse tous ses voeux à toutes les Djiboutiennes et tous les Djiboutiens pour la nouvelle année en espérant qu’après 40 années de dictature ininterrompue, la situation puisse progressivement s’améliorer.

Bonnes fêtes