25/12/2018 (Brève 1250) L’équipe de l’ARDHD adresse ses voeux aux Djiboutiens, en souhaitant qu’ils prennent en main le changement démocratique indispensable

L’équipe de l’ARDHD adresse tous ses vœux pour la nouvelle année à l’ensemble des Djiboutiennes et des Djiboutiens qui sont victimes du régime tyrannique, prédateur et insensible à la détresse populaire, dans le seul objectif d’assurer son propre enrichissement. Nos vœux sont spécialement adressés aux populations martyrisées, oubliées et/ou réfugiées, majoritairement établies à Djibouti ou exilées en Ethiopie ainsi qu’à toutes celles et tous ceux qui ont été contraints de s’expatrier en terres étrangères pour sauver leur vie et celles de leurs familles

Sous l’autorité « de façade » du dictateur d’opérette, c’est toute une famille et ses obligés -Paulette en tête- qui accaparent toutes les richesses du pays, qui contraignent la justice à statuer à son seul profit et qui terrorisent la population en imposant leur Loi avec l’aide des différentes forces armées à leur service.

Il est urgent que 2019 soit l’année du renversement du régime. Beaucoup de mal a été fait au pays et il sera difficile de panser les plaies et surtout de revenir en arrière, sur des décisions catastrophiques : endettement, cession d’immenses terrains à des intérêts étrangers, installation de bases militaires surarmées, développement d’immenses entrepôts portuaires…

Aucune puissance étrangère n’est dupe et pourtant ce régime bénéficie d’un soutien inconditionnel de la communauté internationale et en particulier de la France, dont l’influence est déclinante, mais surtout des Etats-Unis et de la Chine.

Toutes les nations intéressées par la position stratégique du pays, sur le plan militaire mais aussi commercial privilégient le calme et la paix intérieure qui sont pour elles les garants de la stabilité dont elles ont besoin pour mener leurs opérations.

En cas de vacance du pouvoir, elles mesurent bien le risque d’un embrasement tribal et de luttes claniques sans issues : Guelleh ayant eu recours sans cesse à la division clanique pour préserver son trône. L’exemple de la Somalie suscite la plus grande peur parmi les dirigeants des nations présentes. Alors ignorant la détresse de toute une population pacifique, elles soutiennent la dictature, estimant probablement que c’est le meilleur choix pour protéger leurs intérêts. Stratégie à courte vue !!!

Or on sait maintenant que des luttes intestines de pouvoir et d’influence animent ce microcosme mafieux …. dans l’espoir de ravir le fauteuil du chef actuel, qui est sur la pente déclinante, mais qui n’a pas dit son dernier mot, face à une possible candidature pour un cinquième mandat.

Le salut ne pourra venir que des Djiboutiens eux-mêmes. Ils doivent prendre conscience de la force qu’ils représentent et de leur droit inaliénable à choisir le régime qu’ils souhaitent au cours de processus démocratiques. Pour cela ils devront être guidés par des leaders charismatiques et incorruptibles qui s’engageront à travailler pour mettre un terme à la tyrannie et pour organiser la transition vers un Etat de Droit. Ces leaders, sans arrière-pensée économique et sans esprit de vengeance, doivent se mettre au travail pour élaborer une feuille de route crédible.

Nous souhaitons que 2019 soit l’année de la prise de conscience populaire : il n’y a aucune raison de subir années après années, le joug d’une caste assoiffée de la richesse du pays, dont le seul but est d’investir d’immenses fortunes dans des biens mal acquis* situés dans de nombreux pays dont : France, Suisse, Canada, Afrique du Sud, pays du Golfe, sans compter les paradis fiscaux.

Djiboutiennes, Djiboutiennes, vos droits fondamentaux sont bafoués par une bande de personnages sans foi ni loi. Ne serait-il pas temps de mettre un terme à ces pratiques qui vous appauvrissent, qui envoient vos enfants en prison, qui n’assurent plus les services publics dont vous avez besoin.

Les bonnes résolutions se prennent le 1er janvier !!!

* (comme le prouveront certainement les enquêtes judiciaires initiées en 2018)