07/02/2019 (Brève 1273) ALERTE ROUGE. Communiqué alarmant d’Omar Gabasse pour alerter sur les conditions de la LDDH et les risques graves pour son Président Omar Ali Ewado

Privée de tout moyen d’expression après la destruction de ses équipements informatiques, la saisie de ses téléphones et la coupure de ses lignes internet et téléphoniques, l’équipe de la LDDH est devenue sourde et aveugle.
 
De plus son Président Omar Ali EWADO, condamné au silence, est susceptible d’être arrêté à n’importe quel moment et conduit vers un lieu où les sbires du régime se livrent généralement à la torture.
 
++ Les faits :
le 5 février 2019, agissant sans mandat et en l’absence (calculée ?) de M. Ewado, la Gendarmerie a effectué à son domicile, une perquisition musclée jetant sans ménagement toutes les affaires de la maison, traumatisant la famille, détruisant les matériels informatiques et saisissant son portable !
 
Ces méthodes sont parfaitement illégales et témoignent du fait que Djibouti ne vit pas sous un Etat de Droit​
 
Actuellement toute l’équipe de la LDDH a été placée sous une étroite surveillance policière et ses membres sont harcelés en permanence par les sbires à la solde du dictateur.​
C’est pourquoi nous lançons un appel pressent à la communauté internationale, à l’ARDHD, à la FIDH ainsi qu’à tous les Défenseurs des Droits humains afin qu’ils se mobilisent et dénoncent avec fermeté les harcèlements quotidiens contre le Président de la LDDH et les membres de son équipe, sachant que cela dure depuis des années.
 
Il faut savoir qu’à Djibouti, ce type de situation peut rapidement conduire à des actes contre l’intégrité physique de M. Ewado .​
Nous exigeons également la restitution de tous les matériels informatiques et téléphoniques de M. Ewado et le rétablissement de ses connections Internet et téléphoniques,​

​Omar Gabasse ​