22/09/2019 (Brève 1475) Une nouvelle erreur gravissime de Guelleh ? Appel international pour la libération de Degmo Ali Abdi et sa prise en charge dans une unité médicale

En faisant torturer, puis emprisonner Degmo Ali Abdi, Guelleh et ses obligés viennent de commettre une faute impardonnable.

En effet, cette jeune femme est reconnue par l’ensemble de la communauté internationale en tant que personnalité engagée pour l’évolution de l’Afrique.

Intelligente et diplômée, elle est liée à de nombreux organismes internationaux et des Universités prestigieuses (ONU, Panthéon-Assas). Son CV, bien qu’elle soit jeune, serait trop long à énumérer dans cet article..

Bref, en faisant maintenir en détention, avec la bénédiction de son père, (probablement sans soins médicaux) la jeune femme qui a été torturée, Guelleh et ses obligés attirent l’attention de la communauté internationale horrifiée par les pratiques moyenâgeuses d’un régime aux abois qui rackette la population en « bandes organisées ».

Parce que le motif de cette sinistre injustice trouverait son origine dans le fait que Degmo Ali Abdi a critiqué légitimement les désordres, les dérives et les pratiques du couple princier de pacotilles et de sa fille associée à Tommy, le bel ivoirien, impliqué dans des trafics louches et probablement au bord de la faillite personnelle, à moins que la belle-mère Paulette ne casse sa tire-lire pour le renflouer. Par ailleurs sous le coup d’une instruction ouverte par la justice française pour « biens mal acquis »

Nous ne pensons pas que le moment soit particulièrement bien choisi pour attirer l’attention sur tous les aspects répréhensibles et criminelles de ce système mafieux qui asservit la population.

Nous recommandons en même temps que nous exigeons la libération sans condition de cette jeune femme et son accès aux soins d’urgence, dont elle a certainement grand besoin.

Nous appelons toutes les puissances présentes à Djibouti et toutes les organisations pour lesquelles elle intervient à dénoncer les pratiques du régime et à exiger la libération immédiate, selon les cas, de leur conseillère, Présidente et/ou Membre du Conseil de direction.