24/09/2019 (Brève 1478) Encore une exécution extrajudiciaire au Camp de Nagad. Qui sont les coupables ? (source Radio Boukao)

Selon la copie de dépôt d’une plainte (photo ci-dessous) devant le procureur avec constitution de partie civile signée par son père, nous apprenons que Gadidche Ladieh Omar, qui avait été arrêté le 11 septembre 2019 vers 10h40 à la cité Nassib était décédé le même jour au Camp de Nagad. Son corps avait immédiatement été déposé à la morgue de l’hôpital Peltier.

++ Un banal fait divers ???

La lecture de la plainte est instructive. Cette personne en pleine forme a été arrêtée le matin par des éléments non déterminés, mais son corps sans vie a été retrouvé dans la soirée à la morgue de l’hôpital.

++ Troublant !!!!
Que s’est-il passé entre l’arrestation et la mort ? Rien que du banal dans une République bananière et corrompue comme celle de Djibouti. Et pourtant il s’agit de la vie qu’un honnête citoyen a perdu, probablement sous la torture, puisque c’est une spécialité reconnue à Nagad.

++ Cela peut-il durer ?
Non à l’évidence ! Nous comprenons la douleur des parents et du père, certainement anéantis par ce désastre et cette mort aussi cruelle qu’injuste et avant d’aller plus loin, l’équipe de l’ARDHD leur adresse toutes ses condoléances et les assure de sa compassion totale et de sa volonté sans faille d’informer le monde entier sur les actes criminels qui sont commis chaque jour avec la bénédiction de la famille Guelleh, qui rackette le pays en « bandes organisées »

Citoyens, il est grand temps de dire NON et de mettre un terme aux pratiques moyenâgeuses d’un régime aux abois, qui n’hésite plus à torturer et à tuer ‘ouvertement’ ses citoyens. Personne ne peut dire aujourd’hui si le Procureur, à la solde de la dictature, se donnera même la peine d’ouvrir une instruction pour assassinat (car c’en est un) et si les coupables ne bénéficieront pas à ses yeux d’un non-lieu.