27/04/2020 (Brève 1604) Un demandeur d’asile a-t-il été livré par un Prix Nobel de la Paix à ses futurs bourreaux ? (Attention un démenti de 16h)

__________________ IMPORTANT. Mise à jour à 16h00 (Paris).
L’information sur la présence du Lieutenant Fouad à Gabode est démentie par la LDDH, qui aurait confirmation qu’il était à Addis il y a deux jours

Ce qui prouve que les fausses rumeurs continuent sur le Lieutenant Fouad.

L’équipe de l’ARDHD n’ayant pas d’information vérifiée, elle cessera de communiquer sur le sujet avant validation de la situation
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Ce matin, alors que nous espérions toujours qu’il soit en Ethiopîe, sous la protection de la République démocratique fédérale,nous apprenons avec la plus grande consternation que le Prix Nobel de la Paix et Premier Ministre de l’Ethiopie aurait pu avoir donné son accord pour extrader vers Djibouti, le Lieutenant Fouad Youssouf Ali, qui lui demandait asile et protection. Il aurait été extradé le 10 avril 2020, selon certaines sources.

Si c’était le cas, la décision n’aurait pu avoir été prise qu’au plus haut niveau et probablement par M Abyi Ahmed, puisqu’à notre connaissance, cela n’a pas fait l’objet d’un jugement rendu par une cour habilitée. De plus, le Premier Ministre ne puet pas ignorer les conséquences humanitaires dramatiques et probablement irréversibles de sa décision, connaissant les pratiques du régime djiboutien, fervent pratiquant de la torture et des exécutions extra-judiciaires.

Selon les informations diffusées par le site HCH24, le Lieutenant, après 16 jours de séquestration, aux mains de ses bourreaux, aurait été jeté à Gabode. Le site confirme que sa famille qui était venue avec l’intention de le rencontrer, s’est heurté à un refus de visite au motif qu’il serait placé à l’isolement total.

Cela pourrait probablement signifier qu’il souffre énormément des conséquences de 16 jours de torture et que les autorités refusent de montrer les conséquences des sévices causés et/ou que le régime veut le faire souffrir davantage : on connaît l’inconfort total et le manque d’hygiène de la fameuse cellule 12 de la prison de Gabode

Nous espérons avoir des informations validées dans un proche avenir.