29/05/02 Des nouvelles toutes fraiches en provenance de Djibouti, de Paris et de Bruxelles.

Ahmed Dini est
arrivé furieux à Paris.
Ahmed Dini est arrivé à Paris il y a quelques jours. Il
serait dans un grand état de mécontentement. Certains disent
même qu’il serait sur le point de dénoncer les accords signés
au forceps il y a un an. Pourquoi serait-il furieux ?

Parce que rien n’a
avancé à ce jour. IOG n’a même pas mis en application
les engagements minimum qui représentaient peu de choses, comme
nous l’avions écrit depuis le début.

Il en voudrait beaucoup
à la France qui n’a pas soutenu le très timide processus
de démocratisation légère qui aurait pu être
initié.

Bref, on dit qu’il
a envie de casser ‘la baraque’ et surtout de réactiver le front
armé avec des partisans qu’il veut remotiver pour repartir dans
la résistance.

Il est question d’une
conférence de presse qu’il pourrait donner dans les prochains jours.

ARDHD : depuis
la signature de ces accords nous avions pris une position plus que prudente
et nous nous étonnions que des gens de bon sens puissent encore
croire au père Guelleh, qui a passé sa vie à trahir
les engagements de la veille. Une preuve de plus que nous avions raison.

Gouled est arrivé
très malade à Paris

Gouled est dans un état de santé très grave, d’après
les informations que nous avons reçues. Il serait arrivé
très affaibli à Paris en compagnie de sa dernière
épouse et de membres de sa famille. Nous lui souhaitons de retrouver
une meilleure santé.

La lutte des anciens
et des nouveaux.

Gouled aurait fait une pression énorme pour que l’un de ses neveux,
Idriss Gouled dit Sekere Toure, reçoive l’investiture du parti
pour les élections legislatives dans la circonscription d’AmboulI.

Guelleh avait déjà
promis le poste à un proche, complètement inféodé
Ali Mohamed dit Roubah. A la pression, c’est Gouled qui l’a emporté,
mais pour combien de temps. Guelleh ne lâche ni ses idées,
ni ses principes …

Guelleh se prémunit
contre un délit d’abus de bien social.
Guelleh
vient de faire voter une Loi, qui n’a eu aucun écho ni dans l’ADI
ni dans La Nation. Vous allez comprendre pourquoi . En effet le Gouvernement
de Djibouti s’engage à payer 10 millions de FD chaque mois à
Paulette pour lui louer le Palais d’Aramous afin qu’il serve de résidence
au couple présidentiel. Nous avions déjà évoqué
cette affaire grave sous le titre ‘Le beurre, l’argent du beurre et le
sourire de la crémière".

C’est simple : Guelleh
a volé dans la caisse de l’Etat pour construire son Palais. Il
l’habite, bon. Mais il fait payer le loyer à l’Etat au motif que
l’Etat doit l’héberger dans sa propre maison. On croit rêver.
C’est le détournement officiel qui cache les autres détournements.

Valse des Ambassadeurs.
L’Ambassadeur actuel en poste en Belgique va rejoindre le Pays. On dit
que c’est l’Ambassadeur en poste actuellement en Erythrée qui devrait
le remplacer Ahmed Issa Gabobe.

Celui de Paris, ancien
Trésorier pas toujours très clair dans la séparation
des comptes publiques et privés, mari d’une nièce de Gouled,
devrait rejoindre aussi le Pays.

Daher Ismaïl
Kahin s’attaque aux faux-réfugiés.

Le Maire de Djibouti au retour de sa grotesque épopée à
Bruxelles, a bien réfléchi et il a décidé
de s’attaquer aux faux-réfugiés. Dans une lettre adressée
au Ministre de l’Intérieur et transmise avec l’aval du Ministre
au Ministre des affaires étrangères djiboutiens, il dénonce
les Djiboutiens qui se font passer pour Somaliens afin d’obtenir des papiers
en Allemagne, en Belgique, en France, en Hollande ou au Canada.

A-t-il la mémoire
un peu courte pour avoir omis de se souvenir que sa fille, expulsée
de Londres et réfugiée en Belgique avait usé du même
stratagème ?

En tout cas, pour
Kahin, ce n’est pas un coup d’essai. A une époque il avait fait
la même chose aux USA et au Canada, ce qui lui avait valu de nombreuses
inimitiés sur place, dans la communauté exilée.

Moussa Tourtour
est passé à Bruxelles en coup de vent.

Moussa Tourtour a passé quelques heures à Bruxelles qu’il
aurait quitté très vite par crainte d’une interpellation
musclée. On ne sait pas quel était l’objet de sa mission.
Il s’est rabattu sur Paris où il occupe l’appartement appartenant
à Abdillahi dit Benbidareh, l’ancien responsable du HCR qui avait
puisé dans la caisse en revendant aux commerçants locaux
les produits de l’aide internationale alimentaire. Bon séjour !