25/01/04 (B231) Un lecteur se pose une question au sujet de l’action de la France dans certaines circonstances. (Lecteur)

Petite anecdote

J’ai fait la connaissance
récemment d’un ancien Membre fondateur du prd, compagnon de Djama Elabé
a ses débuts.

Il m’a confirmé
avoir été approché, un jour, par les Services secrets
français qui l’auraient sollicités pour surveiller un groupuscule
anti-français qui gravitait autour de Djama Elabe.

Au cours d’une réunion
avec Djama Elabé, ce groupe demanda l’éviction de Daher Ahmed
Farah, qui était le rédacteur du journal du parti.

Ils ont pris pour prétexte
que ses écrits étaient trop timorés et que DAF ne faisait
pas bien son job. Djama Elabé a demandé alors si quelqu’un dans
la salle voulait se porter candidat au poste de Rédacteur.

Personne n’avait la compétence
pour diriger le journal.et Djama Elabé déclara puisque faute
de volontaire, on conserverait le jeune DAF. Il ajouta qu’il le trouvait personnellement
très motivé et qu’il n’avait rien à lui reprocher. L’incident
fut clos.

Au cours d’une interview
donnée à la BBC (Londres) Djama Elabé déclara
que si pour l’avenir de Djibouti il fallait être proche des Français,
il le serait, mais si pour l’avenir de Djibouti il fallait se séparer
des Français, il saurait le faire.

Pour lui, disait-il, il
n’y avait que l’avenir de Djibouti qui comptait à ses yeux.

La France a-t-elle pris
cette phrase au premier degré ? Les querelles et les déboires
du PRD à la mort de Djama Elabé, auraient-elles pour origine,
une implication des Services secrets français ? C’est la question que
je me pose ?