22/04/04 (B243) Je suis éxédé et déçu par le Gouvernement djiboutien. Nous devons réagir pour mettre un terme à la descente aux enfers. (Lecteur)

Je ne suis plus fier d’être
natif du pays du Pount. Je ne suis pas le seul à penser cela.

Nous sommes l’un des pays
les plus pauvres du monde. Depuis des décennies, nous n’arrivons pas
à prendre notre destin en main. A chaque crise, le Gouvernement djiboutien
supplie les autres pays pour obtenir, au nom du Peuple djiboutien, une aide
exceptionnelle dont le Peuple a vivement besoin.

La patience à des
limites. Notre pays est ruiné et dilapidé par des escrocs de
tous bords : les emprunts et les crédits se succèdent à
une telle cadence, que nous sommes condammés à les rembourser
jusqu’au siècle prochain.

Le Peuple djiboutien ne
voit jamais le moindre sou de ces emprunts qui atterissent sur des comptes
spéciaux. C’était la même situation hier qui prévalait
dans ce grand pays qu’est l’Inde : pauvreté, corruption et sous-développement
étaient les synonymes employés pour notre catégorie de
pays, dit des "pays les moins avancés".

Aujourd’hui l’Inde a progressé,
grâce à la lucidité de ses leaders politiques qui ont
fait le choix d’un autre cap, celui de la Démocratie et donc du règlement
des préoccupations et des mécontentements de leur peuple. Elle
est devenue "la plus grande démocratie de monde et en même
temps, un géant économique mondial".

Et nous, les Djiboutiens,
que sommes-nous devenus ? Nous sommes relégués au dernier rang
de la Communauté internationale. Derrière nous, il n’existe
plus rien et nous avons tellement plongés, que nous sommes considérés
comme "les damnés de la terre".

Tout cela uniquement par
la mauvaise gestion et par la dictature instaurée et conduite par Ismael
Omar et ses amis.

Nos gouvernants torturent,
emprisonnent et tuent pour empêcher la liberté d’expression et
celle de penser. Nul ne doit contredire le Monarque à "l’autoritarisme
cinglant". Notre gouvernement nous maintient dans la période préhistorique.

Battons-nous, cultivons
et développons la désobiéssane civile, le sursaut démocratique,
luttons contre le pouvoir tyrannique au service d’un seul homme : le maréchalissime-monarque
et despote IOG. Nous lutterons non seulement pour notre survie, mais également
pour celle de nos enfants. S’il le faut, sacrifions-nous, sinon le Peuple
djiboutien sera condamné pour toujours.