29/10/04 (B270) Lette ouverte à Monsieur Ali Salem Omar, Président du MRD en Belgique (Par un Djiboutien, membre de l’opposition).

(Note de l’ARDHD : nous publions cette lettre avec toutes les réserves d’usage. Si le témoignage d’une personne peut aider à la manifestation de la vérité, il est important que la Justice française en ait connaissance. En revanche, nous ne savons absolument pas si M Salem détient des informations précises et nous mettons tout le conditionnel, dans les affirmations selon lesquelles il en serait le dépositaire.)

Cher Monsieur,

D’après des sources qui vous sont très proches, nous avons appris
que vous vous préparer à témoigner dans l’assassinat
de Feu Bernard Borrel.

En résumé, il nous a été rapporté que vous
étiez le professeur personnel des enfants du Feu Général
Yacin Galab et que ce dernier aurait pu vous avoir fait des confidences sur
le meutre diligenté à l’encontre du juge Bernard Borrel.

Par d’autres sources, nous apprenons qu’il vous aurait pu vous avoir remis
un dossier sur le sujet à sa sortie de prison. L’autre dossier serait
dans les mains de Ali Ibdan, actuellement en poste au département arabe
à l’assemblée nationale. Ami de Kotali (beau frère d’Al
Gamil), ce dernier s’est rangé du côté d’IOG et son régime
et il y a peu de chance qu’il ne rende publique les informations dont il pourrait
disposer.

A la différence de ce ‘repenti’, vous avez choisi courageusement de
combattre ce régime depuis la Belgique.

Vous avez confié à un ami très proche de vous, qui va
certainement se reconnaître, que contrairement à Monsieur Al
Houmékani, dont on a dit qu’il n’avait accepté de témoigner
que pour obtenir son statut de réfugié politique (cf les propos
du procureur Djama pour tenter de sauver la peau d’IOG), vous aviez opté
pour le schéma inverse. C’est à dire obtenir d’abord votre statut
et de témoigner ensuite.

Nos sources confirment que depuis déjà quelques mois, vous êtes
en possession de votre statut de réfugié politique.

Les mêmes sources affirment aussi que vous vous préparez à
apporter votre témoignage et donc votre pierre à l’édifice
de la vérité qui, de toutes les façons, doit éclater
un jour.

D’autres sources depuis Djibouti, nous disent que ce jour là, le fils
du défunt, Youssouf Yacin Yabeh (ex élève à vous)
était présent à côté de son père
qui vous aurait raconté l’histoire dans les détails. Et qu’actuellement
même vous pourriez avoir conservé un contact quasi permanant
avec Youssouf Yacin pour approfondir vos connaissances de l’affaire.

Qu’en est-il vraiment, Cher Monsieur ? Si nous nous sommes permis de vous
poser cette question aujourd’hui, c’est tout simplement pour arriver par tous
les moyens à contribuer à la connaissance de la vérité.

C’est pourquoi nous ne pouvions rien faire de moi que de vous encourager dans
cette voie et à ne pas prendre de retard. Cela contribuera de façon
évident à affaiblir encore un peu plus, les positions que nous
jugeons scandaleuses du dictateur djiboutien et de ses proches.

Que dira-t-on sur vous dans les media officiels ? Vous concernant, il sera
difficile de faire croire que vous êtes « fou », fragile mentalement
ou en attente du statut de réfugié.

Cher Monsieur, nous vous
renouvelons tous nos encouragements. Et même si les autorités
lançaient à votre encontre une campagne de calomnie, sachez
que nous serons derrière vous pour la contrebalancer et que de toutes
les façons, les foudres maladroites de ce régime chancelant,
ne pourront que réhausser votre Crédit et notre Notoriété.

Enfin dans l’hypothèse peu probable où nous nous serions trompés
sur les informations que vous pourriez détenir, nous vous remercions
de le faire savoir officiellement, ce qui mettra un terme au débat.

Un
Djiboutien, membre de l’opposition.