21/10/05 (B321-A) Condoléances pour la disparition tragique d’un jeune médecin, victime d’une bande de voyou protégée par le régime. (Lecteur)

Je joins ma voix à celle de ses innombrables Djiboutiens et ami(e)s de Djibouti, choqués par l’assassinat du Dr Gouled Houssein Gouled. La disparition de ce jeune médecin fauche par la mort a la fleur de l’âge nous remplit tous de tristesse.

Quelle perte cruelle pour sa famille et les Djiboutiens en général face à cette double tragédie familiale et nationale compte-tenu de la qualité humaine et la compétence de ce jeune cadre qui nous a été pris si brutalement.

Je ne cesserai jamais de souligner combien la responsabilité de ce drame appartient à la clique de corrompus assoiffés d’argent qui sert de gouvernement à la malheureuse République de Djibouti.

Voila un pays qui est soumis à l’incompétence de ses dirigeants autoproclamés et qui est devenu une vrai passoire pour toutes les combines et autres immigrations irrégulières qu’encourage un régime foncièrement impopulaire qui ne manque pas d’utiliser ces immigrés pour accomplir des taches ignobles tels que les assassinats politiques.

Au moment ou l’on reparle de l’assassinat du juge Borrel, il convient de faire le parallèle de l’assassinat du jeune médecin avec l’élimination de l’ancien Directeur de la police politique de Guelleh, le tristement célèbre SDS. Ce dernier a été égorgé non loin du cimetière d’Ambouli parce qu’il en savait trop sur Guelleh. L’a-t-il fait éliminer en ayant recours aux services d’une bande de voyou sous contrôle, justement, de la SDS.
La bande de voyou aurait été dénommée « les Barracudas », bande qui aurait eu ses bases, entre la Cité du Stade et la prison de Gabode. Cette bande d’assassins à la petite semaine est protégée par le régime. Son chef serait-il que celui dont nous avons vu la photo dans le Journal La Nation et qui est à l’extrême gauche sur la photo des assassins du jeune Docteur Gouled.

Cet individu de basse œuvre est originaire de la région Éthiopienne de « Biyo Qaboobe ».Il serait dénommé Abdi Mouhoumed Moussa alias Moussa Yili.Il serait de père Issa Odahgob « Rer Coul « et de mère Gadabourci « mahad Asse,Bah Habr Eli »

Je tiens ces informations de certaines personnes qui ont eu le malheur de le rencontrer dans les rues de Djibouti et qui ont risqué de se faire agresser par celui-ci. Selon les dires de ces témoins de bonne foi il semblerait que cet individu excelle dans la charlatanerie en sus de sa prédilection pour la violence.

C’est pour cette dernière raison qu’il aurait eu ses entrées chez Paulette, friande de ce genre de thème.

La leçon qu’il convient de tirer de cette histoire c’est que la mort du jeune médecin ne serait pas un cas si fortuit qu’on le dit. Mais la question demeure de découvrir le véritable mobile du crime compte- tenu du jeune âge du docteur. Comme je le pense, ce ne serait peut-être qu’un malheureux concours de circonstance : une rencontre entre un innocent jeune homme et un brutal et ignoble barbouze aux coudées franches depuis qu’il est au service de Guelleh.

J’adresse toutes mes condoléances les plus sincères à sa famille et à ses proches.

K.R.