17/12/07 (B426) Communiqué du GED au sujet de l’appel de Guelleh aux industriels français pour qu’ils investissemt massivement à Djibouti.
Communiqué de presse du GED
C’est avec étonnement et surprise que nous avons constaté l’empressement des autorités françaises qui ont déployé le tapis rouge au dictateur sanguinaire et mafieux.
Alors que certains de leurs compatriotes sont emprisonnés dans la sinistre prison de Gabode et d’autres, dont des officiers supérieurs et des hauts fonctionnaires, sont convoqués par la justice Djiboutienne pour réondre de soit-disant actes de pédophilie, nous ne comprenons pas la chaleur de l’accueil qui a été réservé à Ismaël Omar Guelleh.
Au nom du peuple Djiboutien, nous demandons aux plus hautes autorités françaises de revoir (et de suspendre) les projets de coopération avec ce régime corrompu, mafieux et maître chanteur.
Nous leur conseillons la plus grande prudence. Guelleh a évoqué officiellement la possiblité d’une rupture des relations diplomatiques si le procès pénal pour subornation de témoins, qui se déroulera en mars devant la cour de Versailles, devait aboutir à la condamnation du Procureur général de Djibotui et du Chef des Services secrets. Et il le fera !
D’autres parts, nous mettons en garde tous les investisseurs Français contre les risques d’un investissement à Djibouti. Ce régime a déjà expulsé six coopérants Français par mesure de rétorsion contre l’instruction judiciaire de la Juge Clément (Affaire de l’assassinat du Juge Borrel). Il en a fait incarcéré plusieurs, dont certains subissent les humiliations quotidiennes et la torture dans la sinistre prison de Gabode.
Une fois les fonds arrivés à Djibouti, la situation pourrait s’inverser rapidement. Mesures de séquestration, d’expulsions, fausses accusations, incarcération des dirigeants locaux. Tout est possible, alors la plus grande prudence s’impose aux entreprises françaises, qui auraient des projets d’implantation à Djibouti. Il est préférable de les remettre à plus tard.