19/03/09 (B490-B) FreeDjibouti -> DJIBOUTI ! LA RESPONSABILITÉ PATRIOTIQUE

Le peuple djiboutien continue d’écrire les pages sombres de son histoire dans l’indifférence, dans l’insouciante et surtout dans l’hypocrisie de la communauté internationale. Livré à lui-même, le peuple ne sait plus d’où lui viendront les secours. Les leaders politiques sont plus ou moins usés par la lutte démocratique et certains tombent dans le « relooking » en changeant de veste au détriment des intérêts du peuple.

Notre démocratie, c’est lent mais ça vient.

Ainsi, contre vent et marées, le peuple continue de mettre son espoir dans l’opposition traditionnelle, en dépit de ses carences notoires. Cependant, le peuple ne sera plus naïf; raison pour laquelle les responsables de l’opposition doivent avoir à l’esprit que ce peuple n’est pas prêt à revivre à nouveau le lendemain d’un certain mois d’avril 1999. Depuis cette date, qu’est-ce qui a pu changer vraiment sur la terre de nos aïeux ?

Rien !

Sinon Djibouti III version Guelleh, et à la clef, M. Dileita ‘le soumis’ à la primature. L’heure n’est plus de critiquer IOG, mais de le contraindre à quitter le pouvoir à la fin de son dernier mandat.

Une photographie de la crise socio-politique djiboutienne persistante met en évidence trois points :

– Une stratégie fondée sur la culture de la violence sous toutes ses formes: base de la méthode utilisée par le RPP pour maintenir, accroître et pérenniser le pouvoir par tous les moyens. Le tout orchestré et instrumenté par un système d’impunité légitimé;

– L’impuissance d’une opposition en panne de véritables stratégies ou ne disposant pas des moyens de ses ambitions, le tout sur fond de querelle de leadership;

– Une communauté internationale calculatrice et sourde aux cris de désespoir des Djiboutiens.

Beaucoup d’actes posés par la partie présidentielle depuis la prise du pouvoir de Guelleh sont des signes avant coureurs de tout ce qui se trame sur le dos du peuple. Il ne faut plus se voiler la face, la démocratie à Djibouti, ce n’est pas pour demain.

En effet, le pays est dirigé par le dictateur Guelleh qui a écarté par la force tous les opposants et contraint des milliers de citoyens à l’exil. C’est ainsi que la démocratie n’est devenue malheureusement qu’un rêve pour cette nation éprise de liberté. Les medias publics (télévision et radio) sont contrôlés par le régime, la presse privée et indépendante est presque interdite. Les journalistes de ces organes privés sont accusés injustement et jetés en prison quotidiennement.

Sur le plan de la justice sociale, le tableau est aussi sombre. Les syndicats des travailleurs sont empêchés souvent d’exercer leur droit de grève et les dirigeants sont persécutés.

Le comble, c’est que les trois pouvoirs censés régir un état de droit, à savoir: pouvoir exécutif, législatif et judiciaire, sont concentrés entre les mains d’un seul homme. Le moins qu’on puisse dire qu’à Djibouti, les jours, les semaines, les années se succèdent et se ressemblent, ce qui veut dire la stabilisation de la dictature et les victimes qui demeurent les mêmes (les enfants de Djibouti).

Que faut-il faire?

C’est là la grande question car en ce moment, le camp présidentiel peaufine ses stratégies et affûte ses armes pour que la Constitution djiboutienne soit révisée, afin de permettre au Président Guelleh de solliciter un troisième mandat.

Le rôle de la diaspora :

Une chose est sûre, il faut que la diaspora djiboutienne se mobilise. Si un changement doit intervenir à Djibouti, la diaspora doit continuer de relayer le travail effectué sur place. Aussi faudrait-il que dès à présent, toutes les diasporas djiboutiennes dans leurs pays d’accueil respectif donnent un signal fort à Guelleh et son équipe par l’organisation d’un rassemblement démonstratif et de positionnement.

Les puissances occidentales (surtout la France) qui conseillent le pouvoir dans la répression et les fraudes doivent désormais rencontrer sur leur chemin une diaspora déterminée. Il est temps que chaque membre de la diaspora mondiale djiboutienne agisse comme si le changement à Djibouti ne dépendait que de ses actions patriotiques qu’il posera dans les 2 ans à venir.

Que fait l’opposition?

Ce qui désole tous les Djiboutiens,victimes quotidiennes des atrocités de Guelleh, est cette incapacité de l’opposition en qui le peuple a mis sa confiance, à conduire une vraie politique fondée sur un idéal commun: Mettre fin a la dictature à djibouti.

Qu’on le veuille ou non, IOG n’a pas l’intention de quitter le pouvoir ni de son propre chef et encore moins de celle de l’opposition. Autrement, il y a belle lurette qu’on en serait débarrassé.

Si vous devez opté une nouvelle fois, vous, leaders de l’opposition, à une solution pacifique, et cela est tout à fait à votre honneur, n’oubliez pas de construire une force sur laquelle vous devez prendre appui, ENSEMBLE, pour affronter ce régime.

Si vous y allez une fois de plus en rangs dispersés, nous n’obtiendrons une fois de plus RIEN, et vous le savez.

Vous aurez au contraire donné une fois de plus des arguments à Guelleh et ses sbires pour leur permettre de continuer à vous asservir en toute quiétude et dans la plus profonde illégalité, puisqu’il n’y a pas de sanctions.

NE COMMETTEZ SURTOUT PLUS CETTE ERREUR CAR LE PEUPLE NE VOUS LE PARDONNERA PLUS.

Les leaders de l’opposition doivent travailler à établir des accords et les bases de programmes communs, pour maximiser les conditions de concrétisation de la future victoire dans la réalité. Comme la diaspora, les leaders de l’opposition doivent aussi plus que jamais, se mobiliser et fédérer l’opposition djiboutienne.

L’enjeu est très important, Djibouti appartient à chaque Djiboutienne et Djiboutien. La présidence à vie qui prend racine à Djibouti doit disparaître. Les sacrifices consentis par le Djibouti d’en bas doivent cesser. Notre démocratie, c’est lent mais ça vient.

TOUS ENSEMBLE, LA LUTTE CONTINUE!!!

FreeDjibouti

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