23/07/10 (B561) Radio-Trottoir : Ruée vers le Sud … à la recherche des 500 millions US$ de Bolloré (Lectrice)

« Quand le bateau coule,
les rats sont les premiers à se jeter dans la mer »

Des « jokes" (histoires drôles) », à lire tout en sirotant une tasse de thé.

En particulier, celle des dégâts collatéraux causés par les 500 millions de US $ investis par Bolloré pour s’installer à Berbera et tenter de concurrencer IOG sur son terrain de prédilection : l’activité portuaire …


La première victime c’est Riyaleh, lui-même : bien fait pour lui, car il avait oublié le principe de « qui se frotte à IOG, même d’une manière câline, s’y pique ».

Bolloré, d’après des indiscréditions recueillies auprès de membres de l’équipe d’IOG, ne serait pas sorti de l’auberge, des surprises désagréables le guettent et la chute risque d’être financièrement douloureuse.

De toutes les façons,
IOG récupérer sa part du magot. Il va très rapidement envoyer Ismaël Tani, son homme de paille, pour convaincre le vieux Silanyo de l’urgente nécessité de revoir les accords signés entre Riyaleh et Bolloré.

L’arguement-clé sera de faire admettre à Silanyo que c’est IOG qui l’a soutenu sur tous les fronts pour son élection et qu’il serait normal de se partager équitablement les bénéfices en ne laissant à Bolloré qu’une part qui ne dépasserait pas les 40 %.

Il ne faut pas que Silanyo oublie que la zone côtière de Djibouti à Lughaya est un territoire Issa et non Issack.

IOG n’oublie pas que Boreh l’avait piégé, en lui recommandant d’accorder la totalité de la gestion financière au groupe de Dubaï Authority, ce qui limitait considérablement son droit de regard et de prévarication.

Pour IOG il est impératif que la gestion du Port de Berbera reste entre les mains de Silanyo, sous son oeil vigilant. Il est tout à fait disposé à envoyer ses meilleurs cadres (exclusivement d’origine Mamassan), comme les "intellectuels expérimentés" (avec bagage universitaire conséquent), avec Ismaël Tani et le Général Zakaria, en première ligne du défilé !!

Le premier perdant est donc l’ex Président Riyaleh, qui contrairement à IOG, avait signé le contrat de Bolloré, les yeux fermés, sans exiger des contreparties personnelles excessives.

Pour Riyaleh l’important était de rentrer dans l’Histoire du Somalilland et de faire oublier les propagandes largement relayées par l’Opposition sur son passé trouble.

Mais il avait sous estimé la réaction d’IOG !

C’est ce même IOG qui l’avait fait expulser de Djibouti, lorsqu’il n’était encore que le dynamique Attaché militaire de l’Ambassade de Somalie à Djibouti. C’était durant la période du grand Siad Barré. Que Dieu le désaltère au Paradis.

IOG a déjà oublié que Riyaleh l’avait soutenu en convaincant feu Egal de la nécessité de l’aider à usurper le pouvoir grâce à l’envoi de plusieurs milliers de votants venus en renforts, de la Somalie voisine. Ces votants de pacotilles avaient été transportés par camion et par avion à Djibouti juste une semaine avant l’élection de 1999.

C’est la signature du contrat entre Riyaleh et Bolloré qui a fait monter la tension d’IOG.

Le revers de la médaille ne se fait pas attendre.

Bien avant les élections du 26 juin 2010, des Djibouto-éthiopiens, dont certains avaient accompagné l’Ougas pour son intronisation, (cérémonie qui s’est déroulée, rappelons-le, un peu dans la débandade, à Zeila) ont été nourris et logés durant des semaines avec le renfort d’autres bédouins Issas à qui on avait promis la Terre Promise.

Pendant un mois, des électeurs à la carte d’Identité Djiboutienne ont été entretenus et regroupés aux frais de la princesse, oh pardon aux frais des contribuables Djiboutiens, pour aller voter dans la zone côtière de la Somalie voisine riche en pétrole Offshore (Somaliland – Note de l’ARDHD).

Une semaine avant les élections dans la Somalie voisine (idem), des dizaines de milliers d’électeurs en provenance d’Ethiopie (de préférence issus de la tribu Issa), d’Ali Sabieh à Djibouti ville, ont été acheminés vers les zones côtières de Zeila à Lughaya afin de voter pour Silanyo. Tous frais payés !

Silanyo est
l’homme de l ’espoir pour IOG non seulement pour « les recettes» portuaires du port de Berbera, mais aussi pour les soutiens réciproques qu’ils s’échangent. En remerciement de l’aide d’IOG, Silanyo fournira des électeurs à Guelleh, 2012. Ces électeurs viendront de Berbera, de Zeila, sans oublier les populations de Burao.

L’agréable dénouent de ces élections pour IOG crée des remous à Djibouti.

Fin du premier épisode. A bientôt.

Madame Kaltoum,
cousine par alliance d’IOG