27/07/10 (B562) Le bourreau de Tadjourah. Le Commandant Wais, que nous venons d’identifier grâce aux lecteurs, de la Garnison de Tadjourah n’était pas un inconnu …

Selon les informations que nous possédons et qui devront être vérifiées, en trois ans, celui qui n’aurait que Lieutenant en 2008 serait passé Commandant en 2010. Bel exploit si les faits sont confirmés.

Il est certain que passer de Lieutenant à Capitaine, puis de Capitaine à Commandant dans un laps de temps aussi court, ne peut correspondre qu’à une série exceptionnelle de récompenses.

Quels exploits seraient susceptibles d’avoir attiré l’attention de la haute hiérarchie militaire et les honneurs qui vont avec. Des actes de bravoure lors de la bataille contre l’Erythrée ??

Mais non ! On va vous étonner ? A la réflexion, on ne va probablement pas vous étonner !

Autour du 15 février 2008, ce lieutenant s’était illustré magnifiquement en exécutant un malheureux berger de 58 ans, père de famille, Mohamed Ahmed Youssouf. Il avait été nommé « Homme de la semaine »

En juin – juillet 2010, il intimide (au minimum …) un jeune djiboutien de 36 ans originaire de Margoyta, Moussa Ali, victime d’actes de barbarie commis contre lui, en tentant de l’empêcher de dénoncer ses bourreaux, dont Wais faisait certainement parti.

Ne voulant pas être en reste dans l’attribution des mérites au crime, l’ARDHD, la promu « Bourreau de Tadjourah ».

Même si les récompenses pleuvent actuellement assorties des augmentations de solde qui vont avec les grades, le dossier pénal du Commandant Wais s’alourdit et on pourrait imaginer, qu’il sera parmi les premiers à être présenté à la Cour pénale qui jugera les criminels djiboutiens.