18/10/10 (B574) Le journal du Sergent Chef Ariko, Président de l’Association KIFAYA – Tentative d’assassinat sur la personne du Colonel Mohamed Djama – Bagarre conjuguale à Haramous. Le couple se déchire en public. (D’autres épisodes vont suivre rapidement – Ne quittez pas l’écoute !)

Tentative d’assassinat sur la personne du Colonel Mohamed Djama, patron de la Garde dite républicaine.

Il aurait essuyé un tir nourri alors qu’il était en compagnie d’une jeune fille.

Cette tentative pour le faire taire n’a pas abouti ! Personne n’a été blessé dans la fusillade. Fou de rage, le colonel berger Mohamed Djama a immédiatmeent demandé à ses troupes d’élite « le groupement 1 » de ratisser tout le secteur de Doraleh.

Mais nos vaillants soldats n’ont rien trouvé de suspect à part quelques pauvres gens qui dormaient là. Dés le lendemain matin, le Colonel Mohamed Djama s’est chez le dictateur, pour exiger que le SDS retrouve « les fous » qui voulaient lui faire la peau.

N’oublions pas que le Colonel berger avait administré une raclée légendaire au patron du SDS, le célèbre Hassan Saïd.

Hassan Saïd a-t-il décidé de le tuer lui-même, avant que le Berger ne l’achève ? En tout cas cette violence quasi permanente, dans les plus hautes sphères, inquiète les djiboutiens qui ne se retrouvent plus dans cette escalade de terreur.

La sélection de la Garde républicaine battue par la formation du Port

Comme chacun a pu le constater, le colonel Mohamed Djama n’a pas assisté au match d’ouverture qui s’est déroulé au stade « qui porte le nom du boucher du peuple » « Hassan Gouled » et qui opposait l’équipe de la Garde républicaine à la formation du Port de Djibouti. Aucun des hauts-gradés de la garde républicaine n’a assisté à ce match.

Faute de soutien (?),
la garde républicaine a été battue par la formation du port de Djibouti par 1 à 0. Bien qu’enrolés dans une équipe qui s’est auto-proclamée Guelleh-Batal (*), les jeunes recrutés du quartier 7 n’ont rien pu faire, face à la formation du Port qui s’adjuge la super coupe de Djibouti 2010.

Le colonel Mohamed Djama, qui n’est plus autorisé à accéder à la maison de la première dame, aurait été surpris d’avoir échappé (miraculeusement ?) à cette tentative d’assassinat.

Samedi, alors que le dictateur allait à son bureau vers 9 h, il s’est arrêté à proximité de la résidence cossue du Berger. On dit que le chauffeur a failli passer sans s’arrêter et que c’est à la demande expresse d’Ali, le garde du corps d’IOG, qu’il aurait freiné.

On a pu voir le Colonel grand habitué des caméras de la RTD, qui semblait les fuir ce matin là ! Il n’était même pas en tenue militaire. A croire que le colonel Mohamed Djama a vraiment eu des sueurs froides. Pourtant toutes les rumeurs le désignent comme le remplaçant le plus probable du Général Zakaria, patron de l’armée Djiboutienne, si jamais celui ci venait à disparaître. Eh bien depuis cette tentative d’assassinat il se fait tout petit et il ne fait plus son cirque devant la presse…

Nouvelle altercation entre le Colonel Berger et la première dame

En parllèle, on a appris qu’il avait eu une nouvelle altercation avec la première dame de Djibouti dite « la dame de fer de Djibouti » Kadra Haid. Cela s’est déroulé à la résidence d’Haramous.

Quand le colonel Mohamed Djama s’est présenté dans le préau qui sert de garage au palais de Haramouss, Kadra a ordonné à la sentinelle de le faire sortir immédiatement.

Ne sachant pas quelle position adopter entre son patron et la présidente, la sentinelle n’a rien fait. Kadra a descendu les marches à toute vitesse (depuis la fameuse nuit où Guelleh l’avait poussée dans l’escalier, elle a du s’entraîner -NDLR) et elle a intimé à Mohamed Djama l’ordre de partir par ce qu’il n’était plus le bienvenu dans sa maison.

Le berger promu Colonel par la grâce du dictateur a fait mine de ne rien entendre. Folle de rage, Kadra l’a insulté publiquement sous le regard de ses hommes, commandés ce jour-là par le nouveau Lieutenant Ismail Ibrahim et son patron le Capitaine de la garde républicaine Mohamed Bidar.

Mohamed Djama a répondu par d’autres insultes. Kadra a donné l’ordre à ses propres gardes du corps de le mettre dehors mais personne n’a obéi.

Voyant que même ses hommes refusaient de lui obéir, elle a appelé son mari, le président qui lisait un rapport du SDS à son bureau. Il est intervenu et il a commendé par faire rentrer sa femme dans le Palais. Puis il a congédié Mohamed Djama, qui bien que fou de rage, est parti sans demander son reste.

Au lieu de rentrer chez lui, il s’est rendu chez le général Zakaria pour se plaindre. Le général entretient d’excellentes relations avec Kadra puisqu’ils conduisent des business communs et il accepte de jouer les médiateurs.

Mais le berger Mohamed Djama ne l’entend pas de cette oreille et il dit que si jamais Kadra se permettait une nouvelle fois de le traiter de cette façon, il n’hésiterait pas à l’abattre de sang froid.

Zakaria a demandé audience à la dame de fer dès le lendemain matin au Palais de Beit Wali. Cette dernière a refusé toute possibilité de dialogue avec le berger mais elle a accepte du bout des lèvres, la médiation du général qui voudrait éviter que la situation ne s’agrave.

Pourtant en dépit de nombreuses concessions proposées, Kadra est restée inflexible.

Informé Mohamed Djama, fou de colère est allé se plaindre directement au dictateur qui n’apprécie pas beaucoup la tentative de médiation conduite par Zakaria.

Mohamed Djama aurait répété à Guelleh, selon des témoins qui assistaient à la scène, que s’il ne faisait rien, il abattrait son épouse. Des Soubhan Allah ont certainement retentis dans le bureau d’IOG qui a accepté d’évoquer la crise avec son épouse.

Bagarre à Haramouss.

Je tiens à remercier le lecteur qui nous a informé sur la bagarre conjuguale au palais jeudi dernier et je confirme les faits.

Voyant la situation qui lui échappe de tous les côtés et le bâteau qui prend l’eau de tous les bords, IOG voudrait bien faire déplacer les responsabilités sur sa femme, Kadra Haid. Il a surpris une conversation de Kadra avec une autre femme au cours de laquelle, elle continuait à se répandre en injures contre Mohamed Djama.

Ne le supportant pas, il s’est approchée de son épouse pour lui demander de cesser. S’en sont suivi des insultes, puis des mots ordurieurs. IOG a fini par lever la main et par frapper Kadra au visage. Sous le coup, elle s’est écroulée.

IOG l’a traînée jusqu’a la porte du palais en lui siant que si elle n’était pas contente de la vie qu’elle mène, elle pouvait partir par la grande porte et qu’il ne la regretterait pas.

Les pauvres garde du corps n’ont rien pu faire pour calmer la folie du vieux chef d’Etat. Kadra a éclaté en sanglots mais personne ne lui est venue en aide.

Il a fallu que sa fille Fadoua Awo, alerté par les cris, se précipitent pour lui porter secours et pour la consoler. Mais rien n’y faisait !

Kadra avait été humiliée en public, devant son personnel et devant de nombreuses personnalités !

Des habitués qui broutaient avec IOG : le secrétaire général de la présidence Ismail Tanit, le chef de la sécurité Hassan Saïd, le sale menteur d’Hachi Abdillahi Orah, le ministre de l’intérieur Yacine qui était venu passer du bon temps et Ali Abdi Farah ont asssité à ce cirque conjugual.

Finalement les dames qui travaillent dans la maison ont emmené Kadra dans sa chambre mais la vieille reine continuait à hurler de douleur et probablement de rage aussi.

Même son espion personnel Hachi n’a rien pu faire pour la calmer. La seule explication qu’IOG aurait donné à ses invités du khat, selon nos informations, pourrait se résumer ainsi : « Celle-là, après m’avoir ruiné, elle voudrait ma mort maintenant. Elle est devenue complètement folle ! J’en ai marre. J’ai déjà tous les Issa contre moi à cause d’elle et voilà qu’elle s’attaque à celui qui s’est dévoué corps et âme pour ma sécurité personnelle » (Le Colonel Berger …) « Il serait temps qu’elle se conduise selon son rang. »

Afin de ne pas prendre le risque d’envenimer la situation, aucun des invités n’a répondu au Président et chacun s’est éclipsé aussi vite que possible.

En désespoir de cause, Kadra a appelé son frère Djama Haid.

Il a accouru aussitôt a la résidence. Sauf que …

les soldats de la Garde républicaine qui prennent leur ordre de Mohamed Djama et non d’Ibrahim Abdi Farah dit Coca, patron de l’escadron spécialisé de la garde républicaine, l’ont bloqué à la porte.

Il a du patienter pendant plus de 10 minutes, le temps que les bergers allemands achetés à prix d’or puissent renfiler à loisir la voiture de Djama Haid, pour s’assurer qu’il n’avait pas d’explosif !!

Arrivé sur les lieux du théâtre, il regarde tout ce beau monde debout qui ne sait pas quoi dire ou quoi penser. Il s engouffre dans la maison de pharaon comme un médecin venu inspecter un malade.

Il constate que sa sœur a reçu quelques coups de poings de la part de son mari président. Il la console et lui propose de venir dormir chez lui, ce qu’elle accepte aussitôt.

Encadrée par ses gardes du corps sous le commandement du Sergent Ahmed 13, qui fait office de chef de la sécurité rapprochée de la première dame, Kadra est sortie de la maison royale, alors que les invités d’IOG quittaient, comme cela a été dit plus haut la résidence princière pour se retrouver au Héron où habite Djama Haid.

IOG s’est retrouvé dans son salon pour brouter tranquillement sa botte de khat en compagnie de son fidèle Hachi Abdillahi Orah.

Kadra Haid aurait quitté Djibouti samedi matin à destination d’Addis Abeba.

Elle fait la gueule à IOG, ce qui alimente les discussions populaire et qui fait bien rire en ville. IOG ne bronche pas. Il a simplement dit que si elle voulait revenir à la maison, elle serait toujours la bienvenue.

A-t-il demandé discrètement à Mohamed Djama et a Hachi de lui dénicher une jeune fille pour remplacer Kadra qui est devenu trop vielle et trop vulgaire ?.

Voila ce qui s’est réellement passé dans la maison de pharaon.

C’était un jeudi noir, comme disait Hachi le bouffon du couple. Depuis Addis Abeba ou elle réside, Kadra continuera à le téléguider en lui dictant ses ordres au téléphone.

Sergent chef Ariko
président de l’Association KIFAYA
Version djiboutienne

(*) Guelleh-Batal, voilà un nom qui n’est pas inconnu au pays !