05/12/2013 (Brève 321) – Dictateur cherche public désespérément (Lecteur)

 Le dictateur Guelleh ne semble toujours pas remis des cinglants camouflets essuyés successivement à Londres et à Bruxelles. En témoigne le tohu-bohu et le volume de l’enveloppe budgétaire débloqué pour les préparatifs de son accueil à Paris.
 
Tout est fait pour rassembler le maximum de figurants-flagorneurs pour la photo d’accueil à substituer à celles des manifestations traumatisantes dans la mémoire centrale de ce pauvre dictateur.

A cette fin, les ambassades de Djibouti en Europe ont été transformées en ANPE, avec des guichets « embauche-accueil président». La mission proposée pour le jour j consiste à brandir le portrait du dictateur piteux en scandant « bien venue IOG », jusqu’à extinction de voix pendant des heures à raison de 50 euros de l’heure.

Sur le terrain l’agence intérimaire ambulant importée spécialement de Djibouti et dirigée par le très collabo secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports, Badoul Hassan Badoul qui sillonne toute l’Europe en quête des têtes pour la photo d’accueil.

On l’a signalé d’abord à Nantes puis à Bruxelles en tournée dans les bars pour rameuter les « commandos du comptoir ». Néanmoins, l’agression à domicile de notre ami Houssein Ibrahim Houmed pendant le séjour à Nantes de ladite agence laisse penser que la mission de celle-ci ne se limiterait pas à la réalisation de la fameuse photo d’accueil.

Pour le reste, la pêche paraît bien dérisoire aussi bien pour la bande à Badoul que pour les ambassadeurs en comparaison des frais des restaurants, hôtels, voyages et bottes de kath. Le panier accueil ne comprendrait que quelques réfugiés somaliens et des étudiants menacés de suppression de bourse si bien qu’un renfort serait sollicité de Djibouti. La décrépitude d’une dictature c’est aussi cela.