29/12/2013 (B342) ALERTE : faux réfugiés, espions du régime et désinformateurs de tous poils au service d’IOG et du SDS. (Avec un texte d’Hassan Cher Hared en deuxième partie)

Depuis plusieurs semaines, nous recevons un nombre croissant d’alerte concernant des espions du régime qui agissent dans les pays où la diaspora djiboutienne est la plus nombreuse et l’opposition la plus active. En tête, la Belgique, le Canada, la France et la Suisse.

Ces alertes signalent des pesonnes qui jouent un double jeu : réfugiés pour les autorités locales de l’immigration (souvent en se faisant passer pour des Somaliens) et espions au service des ambassades djiboutiennes et du SDS.

Il semble que l’activité de ces agents aient connu une recrudescence après la manifestation de Bruxelles (y compris la prise symbolique de l’Ambassade djiboutienne …) et après les différentes actions à Paris (Sit-in à proximité de la résidence de Guelleh, propriété de la SCI Haramous, dont Paulette est l’unique mandataire social, manifestation devant l’Ecole militaire, etc..)

L’opposition djiboutienne appelle tous les expatriés djiboutiens à se mobiliser pour identifier ces prédateurs « alimentaires » qui bénéficient d’un statut dans un pays d’accueil sur la base de mensonges flagrants. Une fois identifiés, les responsables de l’opposition assurent que les informations et les preuves seront transmises aux autorités de police et aux autorités en charge de l’immigration. Il est probable que le film réalisé par la RTD à l’occasion de la réception que Guelleh a donné au Bois de Boulogne, permettra d’identifier certaines de ces personnes. Mais les opposants devront agir avec prudence, car tous les participants n’étaient pas des espions de Guelleh (Cas, par exemple, des étudiants obligés de venir sous peine de perdre le paiement de leur bourse d’études).

Quel est le rôle de ces espions ?

  • de recenser les opposants pour transmettre des noms au SDS, qui se chargera sur place de harceler leurs familles restées au pays, etc.. (Perte immédiate d’emploi, incarcération arbitraire, perquisition domicilière brutale, … et plus dans certains cas ….)
  • de faire pression sur les plus vulnérables (femmes isolées, etc..) pour qu’ils adhèrent à l’UMP,
  • etc..

A ces manoeuvres, s’ajoute la désinformation systèmatique. La cellule « Djibouti 24 » multiplie ses efforts pour diffuser des fausses nouvelles et induire en erreur les exilés.

Pour le moment, il n’appartient pas à l’ARDHD ni d’accompagner ni de lancer la chasse aux sorcières en divulguant par exemple des noms de faux réfugiés, d’espions ou de désinformateurs. Mais elle comprend qu’il est absolument nécessaire d’identifier les traitres, à la condition que toutes les garanties soient respectées et que les acteurs s’assurent de disposer de preuves formelles et incontestables à présenter aux autorités du pays d’accueil, qui est seul habilité à prendre des décisions, que ce soit un renvoi devant la justice ou le raccompagnement aux frontières, par exemple.

L’équipe se réserve, le cas échéant et le moment venu, d’accompagner officiellement ces démarches et des plaintes éventuelles.
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Nous publions un texte qui nous a été adressé par Hassan Cher, réfugié en Suisse et qui a été publié à l’adresse suivante :

Djibouti : les nouveaux réseaux des délateurs ou espions d’Ismaël Omar Guelleh en Occident.

Pendant les états généraux d’IOG que certains citoyens avaient qualifié des « cirques gratuits d’IOG » un monsieur dénommé NIMAN avait répété d’une manière parfaite son numéro qui consisté à demande la création d’une cellule de suivi de la diaspora dans les représentations diplomatique du régime dans le monde.

Le président autoproclamé de Djibouti, ISMAEL OMAR GUELLEH, a repris ce projet à la soirée galla de Paris le 5 décembre 2013. Vu, la démonstration de force de l’opposition qu’il a découverte  en France et en Belgique quelques mois avant, le dictateur a décidé de mettre en place ces cellules des délateurs ou d’espions qui auront la tache de :

1 – faire des listes des opposants ou sympathisants des partis de l’opposition ;

2 – faire des rapports détaillés sur des personnes ciblés afin d’accentuer la pression ;

3 – dispatcher ou publier de la désinformation ;

4 – faire la pression sur les femmes seules ou isolés afin de les obligés à intégrer l’UMP ;

5 – déstabiliser les organisations djiboutiennes ;

6 – créé des listes ou groupes de soutien au régime en Occident ;

7 – recruté des hommes ou femmes qui pourront réaliser des actions d’assassinat ou d’agression en Occident ;

8 – etc…

Le fait que j’ai publié sur le blog www.hch24.com un article d’information sur la création d’une association des refugiés djiboutiens d’Europe et d’Amérique a fait paniquer deux nouveaux recrues en Suisse.

Ces derniers ont pris contact avec Hassan Saïd, dit Hassan Madobé, directeur du Service des Documentations et de la Sécurité, une des outils de répression du régime, qui a réagi sur l’instrument des propagandes et des désinformations du SDS.

Hier soir, Djib24 a publié un twett dans lequel elle parlait d’un village Suisse dénommé Lucens d’où réside un homme dangereux qui tape sur ces compatriotes. Mais, cet engin de propagande a bêtement mis sur la place publique les espions fraichement recrues en Suisse.

Une heure après la publication de Djib24 j’avais reçu un email de Djibouti et d’un membre du régime en contact des ordinateurs du service d’Hassan Saïd. L’email contenait les noms des deux nouveaux recrus dont l’un habite dans les régions de langue alémanique de la Suisse et l’autre du côté francophone.

Les noms et les photos de ces agents seront transmis à la sureté et immigration Suisse dès demain.

Quant à Djib24 ne vous fatiguez pas parce que je vous donne mon adresse complète que vous pouvez publier sur votre outil de propagande :

Hassan Cher Hared – Route de Moudon 28 – 1522 Lucens – Suisse

Message pour la diaspora

J’appelle à tous les opposants de la diaspora de se mettre à la chasse de ses délateurs et de transmettre leurs noms et photos à la sûreté de pays dont vous y êtes.

Un délateur qui milite du côté d’un régime est comparable un mounafaq.

Hassan Cher hared