28/01/2025 (Brève 2454) Equipe : Et si on poursuivait notre rève ?

Imaginons qu’une majorité de Djiboutiennes et de Djiboutiens décident de s’exprimer sur les violences qu’elles(ils) subissent chaque jour, ou sur l’injustice qui frappe des proches, des voisins.

++ Que se passerait-il ?
Débordés par de nombreux articles et vidéos de presse, les gouvernements, qui ont des bases militaires à Djibouti (et qui savent…) seraient contraints de réagir officiellement…

++ Et Guelleh ?
Probablement poussé dans ses retranchements, aurait-il encore le choix entre une répression féroce et un assouplissement de sa domination du peuple ?
Tout nous porte à croire qu’il n’aurait déjà plus le choix. Il sait se défendre contre les exigences légitimes de sa population, mais a-t-il les moyens de résister à la montée au créneau de l’opinion occidentale ? La réponse est NON.

Cela permettrait de libérer tous les prisonniers politiques, qui croupissent à Gabode, aprés une codamantion illégale, en attente d’un jugement qui ne fait que tarder ou qu’ils aient effectués leur peine sans n’avoir été libérés.

Il faut mettre un terme à toutes les oppositions tribales souvent assorties d’insultes, car elles n’ont qu’une conséquence : celles de soutenir le régime en place

Si les obligés du régime sont si actifs sur les réseaux socaux, ce n’est pas pour rien…

Un Afar a la même valeur qu’un Issa ou un Arabe.
Une Nation a besoin de toutes les femmes et de tous les hommes qui sont des citoyennes(ens)

il ne nous appartient pas (et nous le refusons) d’ignorer l’appartenance ethnique, qui est une valeur forte surtout sur le plan social mais qui n’a pas sa place sur le plan politique. Vous êtes d’abord des Djiboutiens. A ce titre vous devez être solidaires et dénoncer les injustices qui s’abattent sur vous, sur une soeur, un frère ou un voisin, un autre Djiboutien. Et pourquoi pas demain sur vous-même ?

PARLEZ, PARLEZ, PARLEZ !
DENONCEZ, DENONCEZ, DENONCEZ !