(fev 2022) 30 ans de l’ARDHD. Extrait de l’intervention
de Jean KEHAYAN, journaliste et écrivain.
Durée : 3,39 min
12/02/2025 (Brève 2479) Se taire au pays et à l’étranger, c’est encourager le dictateur et ses obligés à aller plus loin dans leurs crimes contre la population.
Bien évidemment nous comprenons les inquiétudes légitmes de celles et de ceux qui sont encore au pays ou qui, à l’étranger,se sentent responsables des êtres chers qu’ils y ont laissés. Cele n’est pas discutable sur un plan individuel.
++ Mais considérons la situation sur un plan collectif.
Se taire cela revient à encourager le dictateur et ses obligés à en faire plus chaque jour. Confortés par leurs succés oibtenus, grâce aux forces de Police, de Gendarmerie et du SDS, formées pour appliquer les ordres d’une hiérarchie autoritaire et implacable, les barons du régime sont devenus insatiables et réclament chaque jour,de plus en plus d’obéissance à la pensée unique d’Haramous, sinon c’est un séjour à Gabode.
++ Tout cela est vrai. Alors quelle solution pour briser les chaînes ?
Parler… raconter… mais tous ensemble. Jamais Gabode ne pourra accueillir des dizaines de milliers de Djiboutiens.
Pour quelles raisons, Djibouti (le régime de Guelleh et ses dérives criminelles) est-il pratiquement absent des media occidentaux ? Parce que ces derniers ne reçoivent plus d’information en provenance du pays (et l’ARDHD n’est pas épargnée).
Les hommes politiques de l’opposition, toutes tendances confondues, ont la responsabilité de fédérer toutes les victimes du régime pour qu’elles s’expriment sur les conditions qu’elles subissent chaque jour : viols, arrestations, expropriations, hracèlements policiers, tandis que Guelleh, sa famille et leurs obligés s’enrichissent dans des commerces souvent répréhensibles, mais hautement rémunérateurs
++ La démarche de groupe est un excellent moyen de protéger chaque individu.
Alors au travail ! Les peuples ne se sont libérés des dictateurs bien souvent que grâce à leur courage et surtout à leur unité. Le soutien ne viendra pas, dans un premier temps, des dirigeants occientaux qui en savent faire que des courbettes devant le Prince auto-proclamé. Mais soyez surs qu’ils ne seront pas loin, dès que la dictature sera engagée dans une pente savonneuse qui la conduira à sa chute.
Parlez… parlez tous ensemble, car vous êtes toutes et tous les victimes silencieuses de la dictature.