19/09/2025 (Brève 2518) HCH 24. Evaporation du capital du fond souverain. Résultat de longues recherches pour l’auteur. Un premier document.

Lien avec l’article : https://www.hch24.com/actualites/09/2025/djibouti-scandale-financier-mondial-15-milliard-de-dollars-detournes-du-fonds-souverain-de-djibouti-via-des-offshores/

Djibouti : SCANDALE FINANCIER MONDIAL, 1,5 MILLIARD DE DOLLARS DÉTOURNÉS DU FONDS SOUVERAIN DE DJIBOUTI VIA DES OFFSHORES

Une enquête explosive de l’Union Djiboutienne pour les Droits Économiques, sociaux et Culturels (UDDESC) révèle le détournement systémique de l’intégralité du Fonds Souverain de Djibouti (FSD), soit 1,5 milliard de dollars US, via un réseau opaque de sociétés offshore et une dissolution illégale orchestrée par le régime mafieux en place.

Créé en 2020 pour diversifier l’économie et constituer un patrimoine pour les générations futures, le FSD a été dissous par décret présidentiel le 27 avril 2025 sans consultation de l’Assemblée nationale, en violation flagrante du Code de commerce, du code pénal de Djibouti, de la Constitution djiboutienne et des plusieurs lois internationales.

Aucun rapport d’audit n’a été publié depuis avril 2025, malgré des obligations légales.

Le Rapport est OpenSource et téléchargeable en Word et PDF à ces liens :

https://drive.google.com/file/d/1jeIiTT3DwpWS1yf_rHW-4p9guxfVoyv9/view?usp=drive_link
https://docs.google.com/document/d/1FR1W3wel-l0V0OJ2z0mNvnSA4D37AL9L/edit?usp=drive_link&ouid=105204112491453320592&rtpof=true&sd=trueZUn détournement à haut risque
Le rapport ci-joint documente des investissements opaques dans des sociétés offshores basées au Panama, à Malte, Seychelles ou au Royaume-Uni, appartenant à des proches du président Ismail Omar Guelleh.

Le FSD aurait notamment investi 75 millions de dollars US dans le projet Fairmont Hôtel Djibouti, Me François CANONICA a déclaré qu’il est devenu la propriété privée de Haibado Ismail Omar Guelleh, fille du président et conseillère économique à la présidence, selon une requête déposée devant le tribunal civil de Lausanne (PT22.005249).

2. Conflits d’intérêts et népotisme

La gestion du fonds était entachée de conflits d’intérêts systémiques. Kaid Djama Mahamoud Haïd, neveu par alliance du président et actionnaire de sociétés offshore (BUUTI Limited au Royaume-Uni), était employé comme analyste au FSD. Une nomination en violation des Principes de Santiago et du Code de gouvernance des entreprises publiques djiboutiennes.

Les partenariats du FSD avec des firmes internationales (Denham Capital, AMEA Power, Meridiam) sont caractérisés par une opacité totale : aucun montant, détail financier ou modalité de contrôle n’a été rendu public.

3. Utilisation illégale des fonds sociaux

Pire encore : les réserves de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), alimentées par les cotisations des travailleurs, ont été injectées dans le FSD sans base juridique claire, exposant les retraites des Djiboutiens à un risque inacceptable.

4. Un contexte économique alarmant

Ce détournement massif intervient dans un pays où la dette publique dépasse 100 % du PIB, où le déficit budgétaire se creuse (–2,6 % en 2023) et où 22,5 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Le FMI qualifie la dette djiboutienne « d’insoutenable ».

5. Dissolution précipitée et liquidation suspecte

La dissolution unilatérale du FSD et la nomination discrétionnaire du liquidateur sans garantie pour les créanciers achèvent de convaincre les auteurs du rapport d’une volonté délibérée de faire disparaître les traces du détournement.

6. Implications internationales

Le rapport alerte sur les violations du droit américain (Foreign Corrupt Practices Act), belge, français, canadien et britannique, et appelle à des enquêtes internationales. Les banques et intermédiaires ayant facilité les transferts vers des offshores pourraient être poursuivis.

7. Une tragédie nationale
« Ce détournement prive Djibouti de ressources équivalant à 37 % de son PIB. Il aggrave la pauvreté, prive les générations futures de tout patrimoine et sape toute confiance dans les institutions », dénonce Hassan Cher Hared, secrétaire général de l’UDDESC.

L’organisation demande un audit forensique international indépendant, le gel des actifs identifiés et des poursuites contre tous les responsables.

Contact :

Union Djiboutienne pour les Droits Économiques, Sociaux et Culturels (UDDESC)
Email : uddesc@yahoo.fr
Tél. : +41 78 824 52 69 / +41 76 674 00 85

Hassan Cher