18/12/02 (B176/2) Lors de leur audition pendant plus de 10 heures par la Juge Sophie Clément, les témoins ont-ils abordé d’autres sujets que l’affaire Borrel ?

D’après des sources
bien informées en général, l’audition de MM. Iftin et
Alhoumekani qui a duré plus de 10 heures dans les locaux du Palais
de Justice à Paris le 28 novembre, aurait permis d’aborder tous les
aspects de l’affaire Borrel, mais aussi d’autres sujets brûlants.

Il se dit que les témoins
auraient pu avoir évoqué des cas de disparation étranges
ou de morts inexpliquées à Djibouti et qu’ils avaient apporté
des documents.

On dit même, mais
cela reste à vérifier, qu’ils auraient évoqué
plusieurs affaires, soit d’attentat, soit de trafics en tous genres.

Nous n’avons pas plus
de précision, mais il est clair que dix heures d’audition, c’est long
et qu’il faut nécessairement avoir de la matière pour tenir
aussi longtemps…. Il nous semble donc crédible d’imaginer que les
témoins aient évoqué avec la Juge d’autres sujets que
l’affaire Borrel, d’autant plus que certains faits pourraient donner des pistes
pour essayer de comprendre les dérives du système dictatorial
et les actes répréhensibles commis par certains diginitaires
(Police, SDS, Parquet) et par voie de conséquence pour expliquer les
raisons du meurtre sauvage du Juge Borrel.

25/02/00 (LIB 23) Affaire BORREL : par l’intermédiaire de LA NATION, le Gouvernement djiboutien reconnaît que le juge BORREL a été assassiné …..

En lisant votre précédant numéro de LA LIBERTÉ, je découvre que le journal LA NATION reconnaît officiellement et pour la première fois (à ma connaissance) que la mort du juge BORREL est un meurtre. … et je reprends le texte que vous avez publié :

Aujourd’hui à ce stade de la situation dans l’évolution de cette affaire qu’elle a volontairement déclenché, la France couvre pour raison d’État, les vrais coupables dans l’assassinat de M. BORREL qui continuent d’occuper en toute impunité de très hautes fonctions au sein de la Françafrique.

Tous ceux qui connaissent Djibouti savent que le Journal LA NATION est l’organe officiel du Gouvernement et qu’aucun article ne pourrait y être publié, sans le consentement des plus hauts responsables politiques …

Je laisse à vos lecteurs et aux journalistes qui travaillent sur ce dossier le soin de poursuivre leurs investigations, mais ce point me paraît tellement important, que j’ai cru bon de vous écrire pour le souligner.

M.C.
Paris