12/07/02 Dans une lettre adressée à Ahmed Dini, Dileyta profère des insultes graves, accusant le Président du FRUD de mauvaise foi, d’ignorance des règles d’un État de droit, de démagogie. . .

ePour une fois où
Monsieur Dileyta fait quelque chose et qu’il s’exprime, on ne peut sincèrement
que le regretter. Il ferait mieux de ne jamais ouvrir la bouche, si c’est
pour le faire de cette manière.

C’est pitoyable et
consternant ! Jamais un Premier Ministre en exercice ne s’était
exprimé d’une façon aussi insultante à l’encontre
d’un concitoyen, d’un partenaire politique et d’un chef de parti – grand
détenteur du hochet suprême de l’Etat en plus – avec lequel
son Gouvernement a signé officiellement et en grande pompe, un
accord de concorce nationale en mai 2001

Manifestement le Premier
Ministre de Djibouti ne sait plus quoi faire pour secrourir le dictateur
qui se trouve dans une situation difficile et il a "pêté
les plombs".

Dans la mesure où
Dileyta insulte aussi grossièrement Ahmed Dini, les Nouvelles d’Addis
posent la bonne question : "Comment se fait-il que le gouvernement
djiboutien ait signé un accord aussi important, avec celui qu’il
considère comme un "has-been" de la politique
?

Extrait des nouvelles
d’Addis
: "Le gouvernement de Djibouti aurait-il signé
un accord de paix et de développement avec un irresponsable politique
has-been ?

C’est du moins
ce que suggère un courrier du Premier ministre djiboutien, adressé
au président du Frud-armé, co-signataire avec le président
de la République, de l’Accord de réforme et de concorde
civile, paraphé le 12 mai 2001 à Djibouti, sous le regard
de la communauté internationale et de ses instances financières.
(.. )

(.. ) La réponse
du pouvoir djiboutien à Ahmed Dini, par la voie de son Premier
ministre, M. Dileita Mohamed Dileita, loin de répondre politiquement
au co-signataire de l’Accord, l’accuse de mauvaise foi, d’ignorance
des règles d’un État de droit, de démagogie,
etc. En outre, le Premier ministre djiboutien fait montre d’un mépris
et d’une grossièreté à l’égard de
M. Dini, qu’il considère déconnecté de la vie
politique djiboutienne : « […] vos désirs (sic) et vos
fantasmes sont, comme leur auteur, d’une autre époque. »
(.. )

——————————————————————————–
COLETTE DELSOL
& ALAIN LETERRIER

Lire la suite
: http://www.
lesnouvelles. org/P10_magazine/16_analyse02/16081_dileitadini. html
"