27/10/02 Promenade dans la ville. Suite


Pharmacie de l’Indépendance

D’abord établissement
public, la pharmacie de l’Indépendance a été privatisée
ensuite. C’est une personne privée qui l’a acquise. Mais il se trouve
qu’il n’est qu’un prête-nom et que les bénéfices vont
directement dans la poche du véritable propriétaire qui n’est
autre que Guelleh, le Président-dictateur.

Plusieurs Pharmacies ont
été l’objet de scandale, d’injustices, d’emprisonnements et
de spoliation à Djibouti.

Une pharmacie, c’est souvent
une entreprise largement bénéficiaire, dont le Client principal,
n’est autre que la Caisse de Prestations sociales, qui rembourse les achats
de médicaments aux nombreux assurés sociaux.

Ceux qui ont à
la fois le pouvoir et l’envie de détourner des biens publics, sont
friands d’investissements rentables dans les pharmacies. S’ils obtiennent
la bénédiction du Gouvernement (moyennant partage des bénéfices
avec IOG !), ils peuvent augmenter les prix et c’est la collectivité
qui s’apprauvit pendant qu’ils s’enrichissent avec le Dictateur.

Il suffisait d’y penser
!!!

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Un espace dit « vert » à Djibouti

A Djibouti,
tous les espaces « verts », c’est à dire non construits, ne
sont jamais entretenus. Ils sont utilisés comme des décharges
et des cabinets d’aisance pour une population qui n’a pas la possibilité
d’installer un minimum de confort chez elle.

Les salaires
sont injustement sous-évalués et ils ne sont pas payés
… huit, dix mois de retard. La population subit … et ne peux plus assurer
sa survie. Les gens ont faim : certains ne mangent plus qu’une fois par jour.

Et pendant
ce temps Guelleh et sa clique de barons de pacotille, se sucrent largement
en détournant les aides internationales et les fonds encore disponible
du Trésor public.

Dernièrement
les agents du FMI, en mission à Djibouti, ont rejeté un grand
nombre de factures au motif grave que les travaux n’avaient pas été
réalisés ou que les dépenses ne correspondaient pas à
des travaux réalisés dans l’intérêt de l’Etat.
C’est tout dire !