02/06/04 (B249) L’Ambassade de Djibouti à Bruxelles recrute !! (Lecteur)

Au début de la
semaine, un article paru dans le numéro B 249 de l’ARDHD mettait en
garde, à juste titre, les réfugiés djiboutiens vivant
en Belgique, contre les manoeuvres orchestrées par Mohamed Moussa Chehem,
Ambassadeur de Djinouti en poste à Bruxelles.

Les objectifs de cet homme
(plus que vicieux) ne sont autres que nuire, toujours nuire et nuire de plus
en plus . . .! Tenter par exemple de nuire aux intérèts des
femmes et des hommes qui n’ont d’autre choix que de vivre à Bruxelles,
parce qu’ils ont fuit la dictature d’IOG.

Le samedi 29 mai 2004,
le diplomate a organisé un déjeuner dans l’Ambassade. Sont venues,
une poignée de personnes et ses collaborateurs. Selon l’entourage de
Chehem Ibrahim, son désormais fidèle lieutenant, fraichement
recruté, l’Ambassadeur a promis, à l’issue de son discours prononcé
en somali (il adore cet exercice ! ), d’embaucher deux des participants à
la cérémonie.

Monsieur Daoud Ibrahim
Chehem, résidant djiboutien en Belgique, s’est vu promettre le poste
de coursier (planton) de l’Ambassade, tandis que Monsieur Mohamed Said, Djiboutien
de nationalité et de souche (paradoxalement, demandeur d’asile sous
la nationalité érythréenne) se voit déjà
au poste de Chef de la sécurité de l’Ambassade, tellement Kinta
Kinte a bien préssenté les choses. .

Dans l’euphorie et dans
la joie d’une part, d’avoir pu approcher de près l’Ambassadeur, et
de l’autre de compter parmi ses (malheureux ?) collaborateurs, Mohamed Saïd
a prononcé quelques paroles en Afar, après que le grand fan
de MOBUTOU ait terminé son numéro habituel. Il faut dire qu’il
a accompli son numéro alors que la RTD n’était pas (malheureusement
?) présente pour l’enregistrer et pour restituer son exploit à
la population !

Avant de terminer, je
lance un nouvel appel aux lecteurs :

Que gagneront ces deux
jeunes que nous avons cités ci-dessus, en acceptant de pactiser avec
le diable et de pratiquer un jeu qui est terriblement dangereux pour les vrais
réfugiés et les demandeurs d’asile ?

En tous les cas, les autorités
belges ne sont pas dupes. Elles doivent être déjà au courant
de certaines choses. . .

Pour conclure, j’invite
mes compatriotes, à faire preuve de la plus grande prudence, face à
ces inconscients, qui mettent en péril l’intérèt général,
pour une hypothétique promesse d’embauche.