19/11/04 (B273) Radio-trottoir : du rififi au Ministère de l’Education – Simples querelles d’hommes, mais avec des conséquences qui pourraient être plus importantes (Lecteur)

Je voudrais vous informer
que le Secrétaire Général du Ministère de l’éducation
nationale, monsieur Fathi Ahmed Chamsan, ne fréquente plus son bureau
depuis maintenant plusieurs jours. Il se dit dans les couloirs du Ministère
que Fathi Ahmed Chamsan est invité à rester à la maison
juqu’à nouvel ordre par son ministre Abdi Ibrahim Absié, dit
Hamoud. Les deux hommes ne s’entendent plus, à ce qu’il parait.

Selon des sources très proches du Ministère, Hamoud reprocherait
à Fathi de l’avoir induit en eurreur dans plusieurs cas.

Selon la première hypothèse : c’est la cas de monsieur Ali Salem
Omar, Président du MRD au Royaume de la Belgique, qui est remis sur
la table du Ministre. En d’autres termes, si Fathi n’avait pas attisé
le feu contre Ali Salem Omar, ce dernier ne serait pas aujourd’hui, l’un des
piliers essentiels de l’opposition à Bruxelles.

La seconde hypothèse est celle selon laquelle, Fathi Chamsan n’est
pas un homme public, capable de faire face à de grandes foules djiboutiennes
pour jouer un rôle important dans la campagne présidentielle
en cours. Il ne fait donc pas l’affaire et son remplaçant serait déjà
là.

Le troisième scénario met en cause Rifki Abdoulkader, actuel
Ministre de la Communication. Ce dernier est connu pour son aversion à
l’encontre des intellectuels djiboutiens issus de la communauté arabe.
Il vient de le faire avec Niazy Abdoulkarim Mokbel, ex DG de ce même
Ministère et actuel conseiller du Ministre de la jeunesse et des sports,
qui vient de froler la prison de Gabode. Il le refait avec Fathi Ahmed Chamsan.

Une dernière source dit que la foudre d’IOG s’est abattue sur Hamoud,
lequel ne trouve aucune autre solution que de lessiver son DG, pour avoir
laisser partir des enseignants rejoindre l’opposition à Bruxelles.

A. E..