25/03/05 (B290) Présidentielle: le gouvernement djiboutien met en garde l’opposition (AFP)

_______________________________Note
de l’ARDHD
Guelleh ne supporte pas l’opposition. Dès que les décisions
de cette dernière lui déplaisent, il emploie aussi les grands mots
….

Mise
en garde, atteinte à l’ordre public, menaces.

Mais si cela fait
rire tout le monde, on comprend que Guelleh est perturbé et qu’à
cours d’arguments, le dictateur revient à ses méthodes favorites
: le chantage, la menace, le bâton, la SDS, la torture, les violations des
Droits de l’homme. Simplement parce qu’il est incapable de diriger le pays par
le consensus, mais uniquement par la force et l’asservissement.

Son
appel dérisoire ne fera plus trembler personne, car il est devenu ridicule.
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DJIBOUTI
– Le gouvernement djiboutien a mis en garde jeudi l’opposition contre toute tentative
pour "troubler l’ordre public" lors de l’élection présidentielle
du 8 avril, boycottée par les partis d’opposition, et à laquelle
le président sortant, Ismaïl Omar Guelleh, est seul candidat.

"Les
partis politiques peuvent inviter leurs adhérents et sympathisants à
l’abstention ou leur donner d’autres consignes de vote", a indiqué
le ministre djiboutien de l’Intérieur, Abdoulkader Doualeh Waïs, lors
d’une déclaration devant la presse.

"Mais
toutes manifestations ou démarches susceptibles de troubler l’ordre public
sont passibles pour leurs auteurs et commanditaires de sanctions pénales",
a averti le ministre.

"Les
distributions des cartes électorales se font dans toutes les circonscriptions
électorales, l’encre indélébile a été vérifiée,
la Commission électorale effectue son travail et de très nombreux
observateurs superviseront le déroulement du scrutin", a souligné
le ministre

La
campagne électorale s’ouvre officiellement vendredi à Djibouti pour
s’achever le mercredi 6 avril à minuit, a-t-il précisé.

Les
partis de l’opposition à Djibouti, regroupés au sein de l’Union
pour l’Alternance Démocratique (UAD) ont appelé au boycott de l’élection
présidentielle dans ce petit pays de la Corne de l’Afrique, ancienne colonie
française indépendante depuis 1977.

Ils
ont refusé de soutenir la candidature de Mohamed Daoud Chehem, le président
d’une petite formation politique le Parti Djiboutien pour le Développement
(PDD) qui s’est finalement désisté.

Lors
de la présidentielle d’avril 1999, Ismaïl Omar Guelleh l’avait emporté
avec 75% des suffrages exprimés contre 25% environ pour le candidat de
l’opposition Moussa Ahmed Idriss.

L’opposition,
qui a perdu son principal dirigeant, l’ancien Premier Ministre Ahmed Dini Ahmed,
décédé en septembre dernier, a reproché au pouvoir
en place de ne pas avoir procédé à la refonte des listes
électorales après les dernières législatives de janvier
2003.

Elle dénonce
également la composition de la Commission électorale nationale indépendante
(CENI) qui, selon l’opposition, est "impartiale et surtout formée
de fonctionnaires".

La
seule inconnue pour cette présidentielle du vendredi 8 avril qui va ouvrir
la voie au président sortant pour un second mandat de six ans reste, si
elle se déroule sans incident, le taux de participation.

Stratégiquement
situé à l’entrée de la mer Rouge, Djibouti, petit Etat largement
désertique d’un demi-million d’habitants, accueille la plus importante
base militaire française à l’étranger et la seule base militaire
américaine en Afrique.