30/03/05 (B291) Il se passe beaucoup de choses apparemment en Belgique, surtout du côté du Comité de soutien à la dictature et à l’oppression. (Lecteur)

Nous
entendons ou nous lisons souvent les activités des opposants très
actifs, qui ont fui la dictature. Des patriotes qui, profitant de la liberté
retrouvée dans des terres lointaines, n’oublient ni leur pays ni leurs
compatriotes qui vivent encore sous le joug de la dictature et qui continuent
de lutter parfois au détriment de leur famille, de leurs études
ou de leurs activités professionnelles.

Je
trouve cela non seulement normal et très bien. Il s’agit d’un devoir civique
envers son pays. Je pense que c’est ce que devrait faire chaque djiboutien qui
vit à l’étranger dans des pays démocratiques. J’encourage
nos compatriotes qui continuent la lutte en Belgique après avoir été
chassé de leur pays. Ils devraient être des exemples pour les Djiboutiens
qui se trouvent dans les autres pays d’Europe ou d’Amérique.

Mais
ce que je ne trouve pas normal, c’est que des personnes qui ont quitté
le pays à cause de la mauvaise gestion publique (affirmant qu’ils ont été
poussés à l’exil car il n’y avait pas d’école digne de ce
nom, pas de système de santé adéquat pour leurs enfants au
pays … en gros pas d’avenir) ne se battent pas pour construire un avenir meilleur
pour nos enfants dans notre pays, au lieu d’aller chercher ailleurs, chez des
peuples qui se sont battus pour instaurer dans leur pays des systèmes démocratiques,
solides, synonymes de stabilité. Et souvent, c’est même le contraire,
ceux-là soutiennent les mensonges d’Ismaël Omar Guelleh, en constituant
un comité de soutien en Belgique, pour qu’il soit élu..

Si
on essaye de comprendre le comportement et la situation de ces personnes : ce
sont des personnes, qui pour la plupart avaient des postes stables avec ce qu’on
appelle des  » dhac-dhac « , qui rapportent des pots de vin. Pourquoi
ont-ils quitté Djibouti avec femme et enfants : parce qu’ils ne croyaient
plus à l’avenir de notre pays (sidii dacawadi tiri reer an ogaa ma guuro)
ni aux capacités du dictateur qu’ils soutiennent pour continuer à
percevoir de petits avantages (des miettes comparées à que détournent
IOG et sa bande directe).

Moi
je pense que ce sont des gens fainéants qui n’ont jamais cherché
à gagner quelques choses honnêtement et qui aiment la facilité
pour vivre ou élever leurs enfants.

Comment
vont-ils expliquer à leurs enfants qu’il faut travailler dur à l’école
pour réussir plu tard dans la vie ? Il ne faut pas qu’ils s’étonnent
si leurs rejetons ne vont pas loin dans les études. Car les enfants ne
croient que ce qu’ils voient et non ce qu’on leur raconte. A mon avis un père
doit être un bon exemple pour ces enfants. Leur apprendre en leur montrant
ce qu’est un comportement honnête, un comportement qui n’est pas guidé
par la peur de perdre des avantages. Un bon père doit apprendre à
ses enfants ce qu’est la dignité, l’honneur, et le mérite du gain
par le fruit d’un travail honnête.

Ces
personnes qui soutiennent ouvertement la dictature, conservent leur salaire djiboutien,
bien qu’étant installées en Belgique comme réfugiés
somaliens depuis des années. Maintenant, ils ont le culot de harceler,
d’intimider jusqu’en Belgique les pauvres Djiboutiens qui n’ont eu d’autre choix
que l’exil pour fuir la dictature qui les asservissait : en leur disant de ne
pas participer aux conférences ni aux manifestations organisées
par les opposants sincères et engagés, ici, en Belgique.

Et
ils ajoutent des menaces aux « recommandations ». Si tu participes aux
manifestations, j’informerai la SDS. Tel ou tel parent perdra son emploi ou se
verra confisqué son terrain ou sa maison. Certains viennent même
faire de l’espionnage lors des conférences du MRD à Bruxelles.

Nous
savons que ces personnes qui soutiennent le régime dictatorial de Djibouti,
depuis Bruxelles, ont à leur disposition un budget pour « lutter »
contre les opposants à Bruxelles. C’est ainsi que nous avons appris que
Farah B… (le  » mari  » de la célèbre « dictatrice »
de l’Ambassade de Djibouti à Bruxelles a détourné, il n’y’a
pas longtemps, une somme de huit cent euros que l’ambassadeur lui avait remise
pour acheter du khat afin d’attirer les khatteurs djiboutiens de Bruxelles, de
les endormir et de les détourner des questions vitales et fondamentales
qui se posent au pays.

Farah
en a profité pour ouvrir son propre mabraze à St Gilles.

La
question que se pose certains opposants est de savoir s’il faut réagir
en les dénonçant aux autorités belges, comme le dit ce lecteur
du site de l’ARDHD ou s’il faut les laisser faire, sachant qu’ils portent un préjudice
réel à la mobilisation populaire comme disent certaines personnes
de l’opposition pour ne pas créer de conflit ou de division tribale entre
djiboutiens en Belgique (ce que je ne crois pas : car il est révolu le
temps ou le régime faisait croire aux djiboutiens qu’être opposant
au régime, c’est être contre une tribu )

Je
pense qu’ils ont dépassé les bornes et il est temps de réagir.
Je pense qu’il est tout à fait légitime de les dénoncer puisqu’ils
représentent le prolongement de la dictature de Ismaël Omar Guelleh.
Pour moi il n’est pas supportable d’apprendre qu’un opposant qui a demandé
l’asile politique dans un pays démocratique respectueux des Droits de l’Homme,
soit harcelé ou intimidé à cause de ses idées ou de
ses activités politiques par une autre personne, encore moins par une autre
personne qui bénéficie elle-même d’un statut de réfugié,
souvent obtenu par le mensonge et des fausses déclarations.

Quand
il y a une lutte à mener, il faut la mener sur tout le front, les premières
personnes à combattre devaient être ces personnes qui pourchassent
les pauvres opposants alors qu’ils ne touchent pas, comme eux, un salaire à
Djibouti et le CPAS (caydh) en Belgique. Je pense que sans eux, c’est à
dire sans ces personnes dénuées de scrupules, sans ces opportunistes,
IOG ne serait plus grand chose, car il aurait perdu son pouvoir d’intimidation
et de représailles sur le Peuple..

Donc
je dis et je répète que la première cible des opposants devait
être ce Comité de soutien à la dictature qui s’est constitué
à Bruxelles. D’autant plus qu’ils sont très fragile, car ils utilisent
tous des fausses identités somaliennes, et font des allées et retour
à Djibouti aux frais du contribuable djiboutien, alors que les pauvres
étudiants envoyés au Maroc ne touchent pas régulièrement
leurs bourses.

Dans
un jeu d’échecs, il est indispensable d’éliminer quelques pions
d’abord avant d’atteindre la reine ou le roi.

Il
ne doit pas être difficile de les dénoncer aux autorités belges,
car il suffit qu’un des opposants djiboutiens porte plainte pour harcèlement
auprès de la police contre un membre de ce Comité. La police va
ouvrir une enquête contre cette personne et tous les membres de ce Comité.
Ce qui va permettre à la police de constater qu’ils utilisent des fausses
identités somaliennes après une surveillance rapprochée et
la compilation de données détaillées que le plaignant ne
se privera pas de leurs donner.

Dernière
nouvelle, comme il semble que l’on ne votera pas à Bruxelles, le Comité
en question est en train d’organiser un déplacement de ceux qu’ils ont
pu intimider pour qu’ils votent à Paris le 08/04/2005. Ils mettent gracieusement
des moyens de transport à leur disposition payés par l’Ambassade
de Djibouti à Bruxelles, mais en échange ils devront voter pour
IOG (Sinon pour qui d’autre, puisqu’il n’y a pas de candidat contre lui !). Je
conseille aux organisateurs de la manifestation-sitting du 08/04 de prévoir
des appareils photos performants afin de les immportaliser. Ca nous servira à
Bruxelles.

A
l’avance, merci à nos compatriotes opposants établis en France.
Car personne ne nous paiera le déplacement à nous les victimes de
l’oppression et de la terreur.